•  En passant il me jette un regard. Yeux marron, la tristesse bien marquée, me frappe de plein fouet.
    Je reprends mon petit bonhomme de chemin, mais… Le lendemain je refais le même parcours me disant que ce soir, il ne sera pas là avec cette tristesse au fond de son regard.
    Mais je le vois, assis là, il attend quoi? Je refais en sens inverse le parcours et il est toujours là.
    Je reste en retrait, je le fixe, il baisse ses yeux, cherchant à m’échapper il se détourne.
    Il ne sait pas à qui il a affaire… Je persiste, j’insiste, je le scrute, le foudroie de mon regard.
    Il ne bouge pas, faiblement il relève sa petite tête et se remet à espérer je le voie dans ses yeux.
    Je hausse les épaules et je reprends ma route, prise d’un doute je me retourne… Il est resté, là-bas, seul avec sa tristesse, pourquoi?
    je le hèle, l’interpelle, je le siffle, ( eh oui, j’ose.) Il reste, mais son petit bout de queue à frétillé, ben mince alors! Je rebrousse chemin assez perplexe, j’arrive devant lui, je lui parle et là je vois le pourquoi et le comment.
    Attaché… Attaché par et avec une si fine cordelette que mon regard ne l’avait pas vu.
    Je peste contre moi même, je vois au fond de son regard l’amour qu’il a déjà pour moi, alors… je cherche à défaire cette cordelette et horreur je vois la marque de ses efforts pour fuir ce qui lui déchire la chair.
    Alors ma fureur grandit et je fulmine contre ceux qui ont fait cela. J’arrive enfin à enlever cette horreur, mais, sans force il s’effondre.
    Le prenant dans mes bras, pauvre chose si faible, si légère et si pleine de… puces, beurkkkk.
    C’est avec beaucoup de douleur que je l’ai conduis chez le vétérinaire, ne voulant pas écouté son diagnostic, je me ferme les oreilles et ressors avec mon poilu tout miteux, galeux.
    un  ans plus tard, le vétérinaire ne l’a pas reconnu, non! ce n’est pas la bestiole miteuse que vous m’avez amener il y a de cela un an?

    -Si fait, c’est bien le même.
    -Comme quoi hein! Juste de l’amour et un coin pour dormir, il a un bon tonus votre chien Milène, bravo à vous.


    – Merci, mais, moi je n’ai rien fais, c’est lui qui s’est battu pour survivre, pour continuer à vivre
    .- N’empêche que sans vous!

    Au plus profond de son regard .

    - Oui, sans moi… et sans vous tous et toutes, n’oubliez pas, un animal n’est pas un jouet…
    Y-L

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  • Le voila ce mois tant redouté,
    signe de frimas à venir, de pluie sans fin.
    Et surprise, il n'est que douceur
    nous donnant le répis nécessaire
    pour finir ce qu'il reste à faire
    au jardin.
    Mois de transition,
    tu nous donne le sentiment
    que l'hiver sera sâge!!
    Est-ce une gageur, un pied de nez
    au printemps abscent cette année?
    Quoi qu'il en soit,
    nous profitons de ce répis que tu
    nous accorde.
    Alors les ami(es) profitons.

    Octobre et sa douceur...

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  • Le masculin de « elle va à la cuisine et fait la vaisselle »
    est  » il s’assoit dans le fauteuil et regarde la télé ».
    Anonyme.

    Les jolies filles ne sont pas toujours heureuse
    et les garçons intelligents sont rarement beaux.
    proverbe Chinois.

    Les chiens ne m’ont jamais mordue.
    Seulement les hommes…
    Marilyn Monreo.

    Je pense que les hommes qui ont une oreille percé
    sont mieux préparés pour le mariage: ils connaissent
    déjà la douleur et ont déjà acheté des bijoux.
    Rita Rudner
    emoticone

    Tu raisonne comme une femme, tu es un con.
    Jean-Paul Sartre.

    Pensez que, jamais, je n’ai trouvé les deux
    ensemble chez une femme: intelligence et beauté.
    Henry de Montherlant.

    ô l’éternel féminin, comme disait le monsieur
    dont la femme n’en finissait pas de mourir.
    Alphonse Allais.
    emoticone

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  • emoticoneJe l’ai vue ce matin, tellement pressée que pour un instant, je lui ai demandé de bien vouloir me parler. Oh! pas aujourd’hui, ne me retiens pas s’il te plaît… la reine nous a demandé de nettoyer notre nid.Comment… lui dis-je, vous voila déjà à travailler? – Mais oui me répond petite fourmi, le temps du printemps est là et nous nous devons de faire place net pour engranger, pour l’hiver à venir… ne le sais tu pas? – Holà , pauvrette comme tu y vas… tes soeurs et toi vous fourmillez tant est si bien que du printemps vous n’en voyait que peu! Laissez nous donc profiter du beau printemps. -Oui da, allez donc dire cela à notre reine, qui elle, ne pense que grand nettoyage du printemps, niches propres et champ bien entretenu. Alors vous allez continuer tes soeurs et toi à entrée et sortir de ce mur qui vous sert d’abri? – Oui et nous irons encore bien plus loin pour remplir notre garde mangé et ainsi le froid venu; nous serons bien au chaud et bien nourrit. – Mais jamais vous ne vous reposez? – Pourquoi faire! nous aimons notre maison et pour la garder bien propre nous y travaillons. Va donc toi l’humaine te promener au bord de la rivière et regarde la nature… tu y verras un grand nombres de butineurs et de butineuses pressés d’engranger. File donc et laisse moi donc travaillé. Et c’est ainsi qu’elle me quitta toujours aussi pressée. Comme quoi, pour certain, il n’y a  pas de saison pour s’arrêter. Vous ais-je raconté l’histoire de la fourmi pot-de-miel?
    Y-L

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  • » On n’apprend pas l’amour,
    il existe. »
    emoticone
    Francesco Alberoni.


    Novalis.

     » Mon amour s’est transformé en flamme et cette
    flamme consume peu à peu ce qui est terrestre
    en moi. »
    emoticone

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  • Eh!  le gars, ne prends pas ça à la légère. Toute histoire à son fond de vérité lui dit Georgio.- Ouais et moi, j’ai la barbe blanche du père Simons. Ecoeurer par tant de stupidité, on le  laissa et chacun retourna à ses propres occupations. Sûr de son fait, le Flavio alla trouver le bourguemestre ( à cette époque celui-ci le lorgna comme- ci  le Flavio se moquait de lui), mais le Flavio était sérieux; et c’est avec son arrogance coutumière qu’il exigea que cette trouée lui soit vendu. Notre bon vieux Alfredo secoua sa petite tête et toujours aussi pragmatique tenta d’expliquer à ce Flavio qu’il commettait une bien grave erreur. Mais comme l’autre n’en démordait pas; il lui dit: – bon voila mon gars… la trouée elle est à personne tu comprends ça! Si tu veux, tu la prends… mais viens pas dire que les hommes  ne t’avaient pas prévenus. Flavio fixa de ses yeux cupides Alfredo et sans sourire lui réclama un certificat.- Eh! je te dis que ce bout de chemin, cette trouée n’appartient à personne et tu veux que je te donne un certificat? D’ou tu veux que je le sorte ce bout de papier hein!- Vous n’avez qu’à écrire sur votre carnet que la trouée appartient désormais à Flavio Gienty et me donnez le double. – Jeune gars, t’es un peu mou dans ta tête; mais bon, je vais te le donné ce papier, comme ça tu me foutras la paix. J’ai autre chose à faire moi que  tes fadaises délirantes m’empêche de faire. Flavio sourit d’un sourire narquois, ce qui mit Alfrédo de mauvaise humeur.- Puisque tu le prends ainsi le gars, tiens le voila ton bout de papier. En le lisant Flavio eut du mal à avalé sa salive, car Alfredo avait écrit: Ce vendredi à 9h30 ( on dit maintenant 15h30) Flavio Gienty à reçu de ma main le papier qui lui servira de certificat à sa demande, concernant la trouée au loup… désirant y mettre son troupeau entouré de barbelé, sachant que la trouée n’appartient à personne et refusant de prendre les avis des hommes comme mise en garde, je garde un double et exige sa signature et l’apposition lue et approuvé… afin qu’aucune plainte ne soit par la suite émise à mon encontre ou à l’encontre des autres. Il reconnait par ce certificat renoncer à toutes poursuites. Alfredo le regarda, lui tendit sa plume et lui dit: tu signes les deux. Flavio s’exécuta, le sourire mauvais et repartit vers le lieu dit la trouée en vue de prendre les mesures pour le barbelé. Dès lors plus aucuns hommes ne le salua, ni ne chercha à lui procuré de l’aide. Il dut se débrouiller seul car ceux d’en bas ne voulurent pas même pour un bon salaire venir mettre le barbelé au lieu dit la trouée au loup. Il traita les gens de débiles supersticieux, d’arriérer mentaux et plus encore. L’hiver passa, un bien rude hiver que celui-là. Le vieux Simons mourut de sa belle mort à l’âge de 82 ans. La Simonide y passa aussi à 92 ans. Maria la femme du boucher attrapa une cochonnerie sur les poumons et elle descendit dans la vallée afin de se faire soignée. Elle revint au printemps et à sa suite un gros troupeau de moutons noirs et blancs. On le regarda passé avec effarement, autant de bêtes dans la trouée; jamais il n’y aurai, jamais assez d’herbes pour tout ces moutons. Le Flavio était devenu fada. Maria nous raconta qu’elle l’avait vu discuté avec les hommes qui accompagnaient le troupeau, des français… et ils avaient accepté de conduire les bêtes là-haut et de les parquets là ou il y avait du barbelé. Flavio était content et avait fait à Maria un clin d’oeil, elle avait hochée la tête, mais, lui ne l’avait pas vu. Les hommes firent monter les bêtes. Six hommes pour un troupeau comme celui-là, du jamais vu ici… Maria nous raconta que le Flavio avait remis une grosse enveloppe grise au plus vieux et que celui-ci avait craché dans sa main et l’avait tendu au Flavio qui refusa offenser de la serrée. Ce qui ne se fait pas, refusé un top là comme ça! Le vieux avait craché par terre et marché dessus ( ce qui veut dire, que s’il arrive quelque chose au troupeau, c’est pas ses affaires). Avec les autres il avait suivi le chemin, puis le sentier, pour arriver enfin en vu du village. Le vieux ( Claude Frondet) était venu voir Alfredo et lui avait expliqué qu’il travaillait pour le compte de Flavio et qu’il voulait savoir ou il devait parqué ses bêtes; car il préférait repartir très vite et ne plus rien avoir à faire avec ce genre de gars. Alfredo fut étonner, car Flavio lui avait plus ou moins dit que des hommes gareraient son troupeau jusqu’à la prochaine saison. Mais, si ces hommes là partaient qui garderait  les moutons! à suivre.
    Y-L

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  • Senecio Jacobaea.
    Bisannuelle: c’est un poison pour les animaux, y compris les chevaux. Le Séneçon Jacobée pousse généralement sur les sols pauvres et secs et peut envahir les jardins à partir de ses graines volantes. Il pousse presque partout et peut éventuellement envahir une pelouse ou, la première année, il forme des rosettes plates de feuilles dentelées et crénelées. Des grappes de fleurs aux sommets plats apparaissent à la moitié de l’été, sur des plantes atteignant 90 cm de haut. Des chenilles rayées du papillon  » Gouttes de sang » ( Tyria Jacobaea) se nourrissent de ses feuilles. Enlevez à la fourche chaque rosette que vous trouverez ainsi que les racines.
    seneciojacobaeadsc00604.jpg

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