-
-
-
-
Tu te lèves beau dans l’horizon du ciel,
Soleil vivant, qui vis depuis l’origine…
Tu as rempli tout pays de ta beauté.
Toi qui est Râ, tu les soumets tout entiers.
Tu les lies de ton amour.
Tu es loin, mais tes rayons sont sur la terre.
Tu es sur le visage des hommes,
Et l’on ne connaît pas tes venues.
Quand tu reposes à l’Occident sous l’horizon,
La terre est dans ton ombre
Semblable à celle de la mort.
Les hommes dorment dans leurs maisons,
Leurs têtes sont couvertes, leurs narines obstruées,
Aucun oeil ne voit un autre. On vole aux dormeurs
Tous leurs biens qu’ils ont mis sous leur tête
Sans qu’ils s’en aperçoivent.
Tout lion sort de sa tanière,
Et toute bête venimeuse mord. Il fait noir,
La terre est dans le silence,
Celui qui a fait les êtres se repose dans son horizon.
A l’aube tu resplendis dans l’Horizon…
Dans le jour, tu chasses le noir…
Les deux pays s’éveillent en fête,
Les hommes se lèvent sur leurs pieds,
Leurs bras s’ouvrent pour adorer ton lever.
La terre entière fait son ouvrage.
Tout bétail est heureux de sa provende;
Les arbres et les plantes verdoient,
Et les oiseaux s’envolent dans leurs nids;
Leurs ailes s’ouvrent, adorant ton âme.
à suivre.
1 commentaire -
Le saviez-vous?
L’oeuf est sans doute le plus vieux et le plus universel symbole de vie et de renaissance. De multiples rituels lui ont été associés depuis la nuit des temps. Chez les Perses, il était un objet de culte que l’on s’offrait au moment de l’équinoxe de printemps. Dans la Rome antique l’équinoxe de printemps donnait lieu à des festivités, au cours desquelles des femmes vêtues de blanc défilaient en portant un oeuf pour assurer de bonnes récoltes. En l’an 188, l’empereur romain Septième Sévère instaura la tradition des oeufs peints en rouge après qu’il eut découvert un oeuf rouge le jour de la naissance de son fils. Les Celtes consommaient eux aussi des oeufs teints en rouge à l’équinoxe de printemps, comme source de bienfaits pour l’année entière.
votre commentaire -
Et compagnon fidèle.
D’animal domestique, il n’en existe qu’un pour les rédacteurs du Petit Journal: c’est le chien, paré de toutes les vertus et qui n’est jamais représenté comme une menace. ( cela à bien changé de nos jours).
Le comportement héroïque de deux chiennes. Sous cet intitulé » Braves Bêtes », le Petit Journal du 25 août 1901 entonne un péan en l’honneur de Macbeth et Haydée,
» deux chiennes de la race des dogues de Bordeaux qui viennent de se conduire de façon héroïque et dont nous livrons les noms à l’admiration de la postérité »,
ce qui n’est pas rien! Suit le récit de leur exploit: » Leur maître, monté à bicyclette et précédé des chiennes, rentrait chez lui à 1 heure du matin.
Trois rôdeurs se précipitèrent sur lui, le firent tomber, le rouèrent de coups et le dévalisaient quand la scène changea.
Les deux chiennent… étaient revenues, elles se précipitèrent sur les rôdeurs qu’elles mordirent si cruellement qu’après s’être à grand-peine débarrassés d’elles,
les gredins ne songèrent qu’à se sauver au plus vite.
Roland Allender.
1 commentaire
Suivre le flux RSS des articles
Suivre le flux RSS des commentaires