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Par
osebo-moaka dans
petit coin le
20 Juin 2014 à 14:14
Il y a peu , je rencontrai un ami oublié.Celui-ci heureux de me voir, me narra sa vie et ce dans tous les détails. Il est difficile de montrer nos sentiments quand sans pudeur on déballe devant tous le monde, les difficultés de la vie. Sans honte aucune et parlant fort, il prenait un ton soi mordant, entre le rire et l'envi de pleurer. Qu'il est dur de faire semblant d'écouté, alors qu'on aimerai être à des lieux de là. C'est ce que l'on ma dit...quand j'ai à mon tour expliqué les difficultés de mon ami. On s'est écrié:" quoi! devant tous le monde? Tu as dû te sentir gène, non?" - Pourquoi voudrais-tu que je sois gène, il n'y a pas de quoi se sentir gène.-Eh bien moi, je n'aurai su ou me mettre. D'ou je compris que certains n'ont plus ce que j'appelle, la sincérité dans l'amitié.
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Par
osebo-moaka dans
poésie le
22 Juin 2014 à 12:50
Nous étions tous les deux, unis dans la même contemplation.
Je ne l'avais pas vue, mais, je pense que lui ne me quitta pas
de son regard gris acier.
Qu'il m'avait aperçu avançant lentement perdu dans mes pensées. Mes pas me guidèrent vers cette jetée ou de loin on aperçoit un bout de terre noyée dans l'océan.
Un cri, plaintif dans le nuit montante...je lève les yeux vers la beauté du couchant et là... je perçois une présence presque animale.
Mes poils se hérissent et une peur envahit mon être. Puis, prenant courage, je me tourne vers la menace.
Je le vois, il est grand, il s'avance lentement et j'éprouve un certain émoi.
Partit la peur, fini l'angoisse, mon corps vibre sur l'harmonique animale de la perception-Angoisse-Désir-
cela se mélange et j'avance à mon tour vers lui.
Nous ne sommes plus qu'à quelques pas et je le regarde, je le regarde.
. Gris acier, légèrement bridés, pommettes hautes, nez d'aigle, bouche sensuelle et le sourire carnassier.Il offre son corps à mon regard et je le regarde, je le regarde.
Cette nuit là fut extraordinaire.
L'endroit est toujours aussi beau et j'aime m'y rendre et regarder ce bout de terre noyée par la mer.
Mon compagnon semble partager avec moi un souvenir qui reste vivant.
Y-L
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Par
osebo-moaka dans
hommes célèbres le
22 Juin 2014 à 17:21
Il a construit certains de ses dessins avec une liberté et une élévation digne de son époque. Elévation et profondeur tel le Burg Tête-d'aigle de 1850.Exécuté au lavis de sépia, à la gouache brune et à la mine de plomb.
Il adopte un point de vue oblique et en surplomb. La terrasse sombre du château et une de ses avancées proéminente, entourées de tourelles à clochetons surgit dans un brouillard bleuté. Un soleil blanc projette ses feux sur l'un des bords.
Il écrira dans la légende des siècles ( 1859) ceci: Le vieux Burg est resté triomphal et superbe; Il est comme un pontife au coeur du bois profond;Le soir, sa silhouette immense se découpe;
Il a pour trône un roc, haute et sublime croupe;Et, par les quatre coins, sud, nord, couchant, levant,
Quatre monts...Soutiennent au-dessus de sa tiare énorme les nuages, ce dais livide de la nuit.
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