• Anamahyrl

     

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    La rencontre d’Anamahyrl
    Assise au pied de l’arbre de la sagesse, Anamahyrl, regardait les enfants du village d’Eldric. Arrivé depuis à peine six mois, la petite fille avait eu beaucoup de difficulté  pour se trouver des amies. Non pas qu’elle fut laide, ou difforme, non pas qu’elle soit sotte, ou vantarde, non! Anamahyrl était au contraire très gentille et très timide. Depuis plusieurs semaines, elle se tenait là… assise ou  à croupeton à regarder les enfants qui jouaient à  feuilles volent, à bâtons volés, à pierre filante; des jeux qu’elle ne connaissait pas, et pour cause. Personne, non personne ne voulait les lui apprendre- mais à force de regarder, elle avait finit par en comprendre les règles. Feuilles qui volent se joue ainsi: Les plus belles feuilles de l’arbre à gland avec des feuilles d’arbres à hélettes; on jette le tout en l’air et ce sont les dernières feuilles qui tombent dans le cercle qui gagne. Et à ce jeux là Emeric est le meilleurs. Bâtons volés ce joue ainsi: les plus beaux petits bâtons que chaque enfants qui jouent à peint ou décorés de motifs le tout mis en tas la encore dans un cercle. Puis par groupe de trois ou quatre, on cherche à prendre le pus de bâtons à son adversaire, c’est un jeu d’une grande adresse et à ce jeu là Minaelle est la meilleure. Pour pierre filante: c’est difficile, les pierres doivent être les plus petites et les plus rondes possible… un cogneur se porte garant pour tous et c’est à lui que revient la décision de désigné la ou le vainqueur. Il trace avec un long bâton ( fait et garder exprès) une longue piste toute pleine de sens, à droite, à gauche, tournante, droite, en zig-zag et pour  le final une longue ligne toute droite sans aucun caillou. Deux adversaire entre en ligne et à chacun sa pierre d’une couleur différente la frappe avec un tout petit bâton et ainsi fait avancer sa pierre. Si la pierre sort du terrain, son possesseur à perdu et il doit remettre  au gagnant sa plus belle pierre. Personne n’a encore réussit à faire le parcours en entier. Anamahyrl se rapproche des enfants un peu plus chaque jour. Demain elle sera aussi proche que le lui permet la Mékélé (femme sorcière du village, femme sage), pourtant Anamahyrl n’est pas malade; elle n’a que six petits printemps. Née en début de l’année des vent, elle est de ce fait reconnue comme porteuse en elle d’une très ancienne magie.
    La puissance cachée d’Anamahyrl.
    Cette très ancienne magie, lui donnerai soit disant le pouvoir de faire venir le plus puissant des vents, si elle se trouve en danger, en colère, ou si elle s’active de trop elle peut déclencher une violente tempête et plus encore. C’est pour cela qu’elle n’a pas le droit de jouer.  D’ou l’interdiction de jouer avec cette petite fille et de la rendre aux yeux des autres enfants différente voir affreuse avec ses pouvoirs. Elle est pourtant si jolie, son petit visage en forme de coeur, sa bouche rose, ses yeux légèrement arrondis et aussi noir que le bout de bois laissé dans le feu. Une longue chevelure d’ébène aux reflets argent, qui lui tombent aux chevilles et qui lui font un habit lorsqu’elle se lave à la rivière, chaque matin. D’ailleurs Carmavin l’a vu un matin, elle était dans l’eau, puis elle s’immergea et quand elle ressortit de l’eau pour reprendre sa respiration, ses cheveux étaient tout autour d’elle, rien, on ne voyait rien, que son petit visage et ses bras: tout le reste étaient revêtue de ses cheveux. Anamahyrl avait plus d’une fois fait de  ses cheveux un vêtement; attachant ceux-ci avec une liane, une herbe épaisse, un simple morceau de lanière. Mais depuis qu’elle avait trouvée dans une vieille hutte abandonnée une grande pièce de lin et un gros morceau de cuir; elle avait réussit avec beaucoup de mal à se faire une grande tunique et un petit manteau à capuche. Ses cheveux étaient depuis lors natter et entortillés autour de sa petite taille. Elle faisait presque trois tour avec eux. Le bout lui servant souvent à chasser les mouches, comme le font les chèvres du village et la vieille vache. D’ailleurs les chiens le font aussi et les chevaux  du village aussi. A sa naissance ses cheveux avaient déjà le double de sa taille, sa mère avait une fois voulue les lui couper, mais pas même le couteau à double tranchant de son père n’avait réussit à les couper. Sa mère mourut quand elle eut ses deux ans; et son père était parti avec plusieurs hommes du village répondre de la terrible attaque du chef  Nanapahyrl qui voulait s’emparé de toutes les femmes du village.
    chapitre 2.
    Et depuis on n’avait revu aucun d’entre eux mais, les hommes de Nanapahyrl ne revinrent jamais eux non plus. Il est dit que tous ceux qui se combattirent ce jour là; moururent de la main de son proche compagnon. Quand au fait que Anamahyrl était assise sur la pierre de feu de son ancien logis,aucune personne ne voulus y voir là la sentence d’une enfant de la magie, contre ceux qui avaient détruis sa famille. Mais dès lors tous évitèrent soigneusement de lui faire peur ou de la contrarier. En fait; chacun faisait comme si elle n’existait pas. Mais tous l’avait à l’oeil. En ce jour ou enfin, elle s’approcha du lieu ou les enfants jouaient; les femmes du village refusèrent de laisser leurs enfants joués, préférant leur donner des charges supplémentaires à faire. Deux enfants s’ avançèrent vers le lieu de jeu- un petit garçon et une petite fille. Frère et soeur sûrement car elle était plus grande que lui et la ressemblance était très forte. Voyant Anamahyrl là ou d’ordinaire se tenait les autres enfants, ils eurent un moment de doute. Puis la petite fille s’avança son petit frère derrière elle, tremblant dans son manteau de laine, car la journée était plutôt froide. Anamahyrl fit comme si elle ne les voyait pas, restant là à attendre,puis les deux autres enfants furent devant-elle… la regardant de leurs yeux grands ouverts, qu’allait-il se passé? N’y tenant plus la petite fille cheveux de feu yeux de braise, légèrement boulotte lui dit: Que fais tu ici Anamahyrl? Tu ne viens jamais joué avec nous et aujourd’hui qu’il n’y a personne…te voila! As-tu besoin de quelque chose? Anamahyrl ne répondit pas, elle avait les yeux braquaient sur le petit garçon qui commença à pleuré doucement. Il se cacha derrière sa grande soeur et ses sanglots devinrent plus fort.Anamahyrl! dit la petite fille d’une voix perçante, arrête,tu lui fais peur….et s’avançant vers Anamahyrl elle leva la main. Comment s’appelle t-il? La fillette  se figea et regarda autour d’elle, la voix qu’elle venait d’entendre était si douce, si pleine de mélancolie, et si bouleversante de tendresse que la petite en resta quoite. De nouveau la voix se fit entendre  » Comment s’appelle t-il »? Bouche bée la fillette comprit que c’était la voix d’Anamarhyrl, alors sa bouche répondit: Luqda- c’est son nom, le mien c’est Erma; nous sommes cousins et nous venons du village de la côte, on apporte des gros poissons au chef de ton village.  » Ou sont les enfants »?- Ah! les enfants… ils sont chez eux je pense-mais pourquoi?… il fait froid, oui mais pas tant que ça! Et d’habitude quand on vient ils sont là à joués… -Oui à joués- mais aujourd’hui je suis là et les mères ne veuillent pas que je joue avec leurs enfants, ne le sais tu pas Erma?- Eh bien si! Bien sûr, mais tu es si belle, pourquoi avoir peur de toi! dis moi Anamarhyrl sais tu joué au jeux des enfants du village? Je ne t’ai jamais vu joué, alors puisqu’on est là on pourrais peut être joués tous les trois… Tu vois Luqda n’a plus peur de toi et moi non plus d’ailleurs… On joue? La voix si douce répondit avec cette fois plus de vigueur et encore plus de charme-Oui jouons ensemble car demain vous serez partis tous les deux dans un lointain pays; ou la montagne crache un feu de mort. Les deux enfants restèrent de glace face aux paroles qu’Anamahyrl venaient de prononcé, ils s’assirent et commencèrent, comme si de rien n’était. Ils établirent les plans pour le jeu des feuilles, puis celui des pierres et enfin s’ils le pouvaient,celui des bâtons qui étaient très long. Ils n’urent

    le temps de faire que celui des feuilles car, comme une furie se déchaîne face au danger, la mère d’Erma arriva toutes ses longues tresses volants en tous sens. Mais il y avait aussi le chef du village Bregda et la Mékélé qui sans aucun ménagement pour la femme de Lothar chef du village de la côte la dépassa et la poussa. Ils lui saisirent les bras, ce qui arrêta la femme; en entendant le bruit les enfants levèrent la tête et c’est Mékélé sous l’oeil furieux de la femme qui s’avança vers les enfants.-Alors mes petits, que faites vous là? Erma se leva et dit d’une voix forte et sans crainte- nous jouons tous les trois à feuilles qui vole et nous nous entendons très bien; nous allons joués à pierre filante et peut être à bâton. Elle n’eut pas le temps de finir sa phrase que la Mékélé la prit de sa main crochu mais forte et fit de même pour le petit Luqda qui se remit à pleurer.
    chapitre 3.
    Alors Anamahyrl fut en colère, Mékélé le sentit aussitôt car le vent venait de prendre de la force; elle dit aux deux enfants de rejoindre leur mère et tante et de la suivre, puis d’aller directement au coeur de la maison du chef. La mère ne se fit pas répéter deux fois l’ordre, elle saisit les enfants par la main et avec force les emmena en courant, les enfants hurlant leur colère. Anamahyrl les entendait et son coeur se durcissait, des amis elle venait de trouver des amis et la Mékélé avait tout gâcher. La colère  prit de l’empleur, le chef la ressentit lui aussi et il s’approcha de la petite fille en lui prodiguant des paroles de réconforts; car des que le chef  parlait Anamahyrl écoutait et se calmait, mais là!Les grands avaient oubliés que l’on n’interrompe pas un duel quand celui-ci est commencé et c’est justement ce qu’ils venaient de faire et de plus, ils avaient enlevées Erma et Luqda sans leur demandaient leur propre avis. Elle était très en colère. La colère ne voulait pas partir. Elle la sentait grandir en elle de plus en plus forte; alors de sa voix douce elle dit: Mékélé, chef, je dois partir pour quelques jours. Je vais allé à la rivière ou l’on coule avec l’eau. Et…Que personne ne viennent me voir. Dites au chef de la côte que je suis désolée pour sa fille et son neveu. J’aurai pu faire quelque chose, mais la colère me brûle le corps, je dois donc partir; à cause de vous j’ai perdu mes amis,mes deux seuls amis. Mékélé tu seras très malade-chef il n’y aura pas d’enfant cette année et c’est sur ses paroles d’une grande dureté qu’Anamahyrl disparue à leur yeux dans le souffle glacé du grand vent.

    « Juliette.Anamahyrl »
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