• Visitant un jour une exposition d'horticulture, Victor Hugo s'arrêta devant une présentation de plantes grasses et cactus. Près de lui, un pédant ayant reconnu le maître s'exclama<< quels beaux cacti!"...Hugo se retourna vers l'importun et lui dit:" permettez, monsieur, que j'aille faire un petit pipus".
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    votre commentaire
  • Il a construit certains de ses dessins avec une liberté et une élévation digne de son époque. Elévation et profondeur tel le Burg Tête-d'aigle de 1850.Exécuté au lavis de sépia, à la gouache brune et à la mine de plomb.

    Il adopte un point de vue oblique et en surplomb. La terrasse sombre du château et une de ses avancées proéminente, entourées de tourelles à clochetons surgit dans un brouillard bleuté. Un soleil blanc  projette ses feux sur l'un des bords.

    Il écrira dans la légende des siècles ( 1859) ceci: Le vieux Burg est resté triomphal et superbe; Il est comme un pontife au coeur du bois profond;Le soir, sa silhouette immense se découpe;
    Il a pour trône un roc, haute et sublime croupe;Et, par les quatre coins, sud, nord, couchant, levant,
    Quatre monts...Soutiennent au-dessus de sa tiare énorme les nuages, ce dais livide de la nuit.

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    votre commentaire
  • Nuages et nuages s'amoncèlent et la nuit tombe. Mon amour, pourquoi me laisser sur le seuil t'attendre?
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    1 commentaire
  • S'il est indécent de vivre pour manger,
    il convient, tout en mangeant pour vivre,
    de s'acquitter de cette tâche comme de toutes
    les autres, de son mieux, avec Plaisir.
    Ali-Bab: 1855/1931, ingénieur et gastronome français.
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    votre commentaire
  • " Tout ce que pense l'esprit d'un homme qui aime ardemment a de l'efficace pour l'amour...
    Il en est de même dans toutes les choses auxquelles l'esprit s'attache fortement,
    parce que tout ce qu'il pense et tout ce qu'il fait provenant des caractères,
    des figures, des mots, des discours, des gestes et autres choses semblables,
    aide l'appétit de l'âme et acquiert des vertus admirables...
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    votre commentaire
  • La théorie Chromosomique. Comment se fait-il qu'un couple humain ne puisse donner naissance à une vache?
    On savait, depuis 1860 environ, que le nouvel individu se formait à partir d'un ovule et d'un spermatozoïde.
    Mais  ce n'est qu'en 1875 que l'union de ces deux cellules sexuelles est décrite par Oscar Hertwig.
    Un spermatozoïde pénètre à l'intérieur de l'ovule, et les noyaux fusionnent pour ne plus former qu'une seule cellule à un seul noyau, appelé oeuf.
    Mais on n'avait pas encore expliqué pourquoi les caractéristiques des parents se retrouvaient chez leurs enfants.
    On s'aperçoit que les noyaux de l'ovule et du spermatozoïde contiennent des sortes de bâtonnets.
    En 1887, quelques chercheurs, comme Welsmann, émettent l'hypothèse que ce sont eux qui portent les caractères héréditaires.
    On les appellera des " chromosomes".
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    votre commentaire
  • Il naît des talents qui se développent précocement, sans aucune aide ni formation. Ce fut le cas pour un jeune Anglais né dans le Suffolk; Thomas Gainsborough, qui, dès l'âge de 14 ans, peignait tous les paysages qui l'entouraient!

    Conscients de ses capacités, ses parents l'envoyèrent se perfectionner dans l'atelier du graveur français Gravelot, à Londres.
    Commença alors pour lui une brillante carrière de portraitiste, qui prit toute sa mesure lorsqu'il déménagea avec toute sa femille à Bath, ville thermale alors très en vogue dans les milieux aisés.
    Ce fut à cette époque qu'il peignit le célèbre "Enfant bleu", aujourd'hui conservé à Los Angeles. Sa réputation de portraitiste se confirma lorsqu'il s'établit à Londres ou il peignit quelques membres de la famille royale avant sa consécration: il réalisa le portrait du roi GeorgesIII et de la reine Charlotte.

    Très actif au sein de l'Académie royale, une institution artistique qui existe encore aujourd'hui, Gainsborough y exposa régulièrement ses peintures.

    Il en fut l'un des tout premiers membres, mais il entretint des relations tendues avec cette institution et finit par récupérer toutes ses toiles.
    On raconte que les clientes peintes par Gainsborough étaient plus jolies et vêtues de plus belles étoffes que celles de son rival.

    Sir Joshua Reynolds, autre célèbre portraitiste de la seconde moitié du 18e siècle. Le rendu des tissus était en effet l'une des spécialités de Gainsborough.
     Lorsque  Allan Ramsay  peintre officiel du roi mourut en 1784, Georges III fut contraint d'engager Reynolds, car il était alors le président de l'Académie royale. Il paraîtrait que Gainsborough resta secrètement le peintre favori de la famille royale.

    Inspiré à la fois de Van Dyck est de Rubens, deux peintres baroques qui le marquèrent énormément, Gainsborough ne fut pas un révolutionnaire, mais il apporta à ses portraits et surtout à ses paysages poésie et spontanéité:

    portraitiste adulé, il ouvrit ainsi la voie aux paysagistes du XIXe siècle. Il maniait les tons froids avec merveille, faisant ainsi un pied de nez ironique à son rival, qui ne leur laissait aucune place dans ses peintures!

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique