• Physiologiste Français ( Saint-Julien, Rhône, 1813-Paris 1878). Le savant débute modestement comme préparateur en pharmacie à Lyon.

    Il s'installe ensuite à Paris, y étudie la médecine et obtient son diplôme en 1843, après avoir soutenu une thèse sur le suc gastrique et son rôle dans la nutrition.

    Ce travail inaugure toute une série d'expériences sur les phénomènes chimiques de la digestion, qui aboutiront à la découverte de la fonction glycogénique du foie et à celle du rôle du pancréas.

    Claude Bernard révèle aussi l'existence du système nerveux sympathique, indépendant du système cérébrospinal, et il analyse le mode d'action de certains produits toxiques comme le Curare.

    Entré à l'Académie des sciences en 1854, nommé la même année professeur de physiologie expérimentale à la Sorbonne, il enseigne au Collège de France à partir de 1855. En 1868, il devient professeur au Muséum d'Histoire Naturelle et est élu à l'Académie Française.


    Claude Bernard formula les principes et les règles de l'expérimentation scientifique dans un ouvrage capital,:" Introduction à l'étude de la médecine expérimentale ( 1865)." Ses idées et son enseignement exercèrent une profonde influence sur l'évolution de la recherche biologique.

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  • Née à Bessines-sur-Gartempe ( Haute-Vienne) , Marie Clémentine Valade est la mère du peintre Maurice Utrillo ( 1883-1955).

    Après s'être établie à Montmatre, fille-mère de Maurice à 18 ans, elle est d'abord modèle pour les artistes parisien,
    notamment Toulouse-Lautrec ( 1864-1901). qui peint un portrait d'elle intitulé La Buveuse, avant de s'initier elle-même à la peinture.

    remarquée pour la finesse de ses nus qu'elle expose dès 1890, Suzanne Valadon est la première femme à avoir été admise à la Société nationale des Beaux-arts.

    Elle côtoya les plus grands artistes de son temps et réussit à connaître le succès de son vivant, ce qui est peu courant dans le monde de la peinture.

    Ses toiles sont aujourd'hui exposées dans les plus grands musées du monde entier, au centre Georges-Pompidou à Paris, au Métropolitan Museum of art de New-york, etc. Mariée une première fois en 1896, elle épouse en secondes noces André Utter ( 1886-1946), de vingt ans plus jeune qu'elle.

    Ensemble ils connaîtront les succès et les désillusions avant que ne meure Suzanne Valadon à Paris en 1938. Enterrée au cimetière parisien de Saint-Ouen, elle fut entourée de ses amis Pablo Picasso et georges Braque , entre autres.

    " J'ai eu de grands Maîtres, j'ai tirer le meilleur d'eux-mêmes, de leur enseignement, et de leur exemple. Je me suis trouvée, je me suis faîte et j'ai dit, je crois, ce que j'avais à dire." Suzanne valadon.

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  • Eugènie de Montijo, l'épouse de l'Empereur Napoléon III, était une grande voyageuse, tant sur terre que sur mer. Chacun de ses déplacements , souvent effectués dans le cadre de représentations officielles, faisait l'objet d'un véritable déménagement, d'autant plus délicat qu'elle avait imposé la mode des crinolines pouvant atteindre quatre mètres de circonférence et bouillonnantes de volants, de noeuds, de dentelles, de passementeries et de broderies.
     Leur conditionnement nécessitait des techniques éprouvées, d'autant que l'impératrice veillait personnellement aux opérations. Employé de la maison Maréchal, le sérieux, méticuleux et inventif Louis Vuiton apparut comme l'homme de la situation pour satisfaire les caprices et les manies d'Eugénie de Montijo.

    Originaire du Jura, Louis Vuiton était un spécialiste du bois blanc ( peuplier) pour confectionner des caisses et diverses boîtes destinées à emballer vêtements et objets précieux. Vers 1850, le métier de layetier-emballeur ( layetier" vient de " layette", diminutif de laie, qui définissait un coffre ou une boîte) était en plein essor en raison du développement de la confection féminine qui touchait des couches plus larges de la société et nécessitait des emballages de plus en plus volumineux.
    Eugénie devint l'une des premières clientes de louis Vuiton et elle lui attribua le statut de fournisseur attitré de sa Majesté Impériale. Le climat général d'inovation poussa Louis Vuiton vers de nouvelles pistes pour répondre au développement du voyage; en parallèle de son métier de layetier-emballeur, il s'orienta vers celui de malletier. En 1854, cintrée de garniture de fer verni et revêtue de toile imperméabilisée gris Trianon, naquit sa première malle au couvercle toujours bombé, mais plus légère, plus raffinée et plus pratique que ses concurrentes. 

    Puis, en 1858, dans un coup de génie, il inventa la malle plate, plus pratique à ranger dans les soutes des navires et les wagons de chemin de fer. Pour lutter contre la contrefaçon, il dut revêtir ses malles de toile caractéristique avant de déposer un brevet en 1878 pour la célèbre toile à damier beige et marron. Toujours pour lutter contre les imitations, son fils Georges créa, en 1896, la toile monogrammée et ornée de motifs floraux stylisés qui est aujourd'hui la signature de la marque.

    Avec la naissance de la bagagerie de luxe, Vuiton mit son imagination au service des désirs de sa clientèle: malle-armoire verticale pour transporter les vêtements sur cintres, malle-lit pour explorateur, malle coloniale en zinc et cuivre, coffret-bar...
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  • Victor Hugo ( Contre la Misère).

    La misère, Messieurs, j'aborde ici le vif de la question, voulez-vous savoir ou elle en est, la misère? Voulez-vous savoir jusqu'ou elle peut aller, jusqu'ou elle va, je ne dis pas en Irlande, je ne dis pas au Moyen-âge, je dis en France, je dis à Paris, et au temps ou nous vivons?

    Voulez-vous des faits? Il y a dans Paris, dans ces faubourg de Paris que le vent de l'émeute soulevait naguère si aisément, il y a des rues, des maisons, des cloaques, ou des familles, des familles entières, vivent pêle-mêle, hommes, femmes, jeunes filles, enfants, n'ayant pour lit, n'ayant pour couverture,

    j'ai presque dit pour vêtements, que des monceaux infects de chiffons en fermentations ,ramassés dans la fange du coin des bornes, espèce de fumier des villes, ou des créatures humaines s'enfouissent toutes vivantes pour échapper au froid de l'hiver.

    Voila un fait.Je dis que de tels fait dans un pays civilisé,

    engagent la conscience de la société tout entière; que je m'en sens, moi qui parle, complice et solidaire, et que de tels faits ne sont pas seulement des torts envers l'homme, que ce sont des crimes envers Dieu!

    (Beau discours est-il toujours d'actualité? La misère a t-elle disparu? que dirait Victor Hugo de nos jours? Que de questions!)
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  • Les arbres de la Lune.

    Quelle belle idée il a eu là, Stuart Roosa! Il ne l'a peut être pas eue tout seul, mais ce beau blond costaud était en tous cas un amoureux de la nature.

    Il a même fait partie des pompier parachutistes, ceux qui sautent au coeur des incendies des grands territoires forestiers américains et canadiens, pour combattre le feu.

    Stuart Roosa ( 1933-1944) a été le pilote du module de commande d'Apollo ( 14 février 1971), troisième mission à déposer des hommes sur la lune, en 
    l’occurrence Alan Shepard et Edgard Mitchell. Lui, Roosa, n'a pas aluni.

    Il est resté en orbite dans le module de commande Kitty Hawk. Mais, dans ses poches ou dans son sac, il avait des centaines de graines de diverses espèces d'arbres, notamment de pin de Douglas, de liquidambar et de sycomore.

    A son retour, les graines qui avaient donc frôlé la lune ont presque toutes germées ,et l'organisme américain responsable des forêts fédérales a distribué les plants à différents Etats.
     
    Ils ont grandi et ce sont aujourd'hui les Moon trees, les arbres de la Lune. Beaucoup de ces spécimens ont té plantés à côté de congénères de la même espèce, et l'on observe à ce jour aucune différence entre les lunaires et les terrestres!

     Ces arbres de la lune sont facilement identifiables puisque chacun d'eux porte un écriteau indiquant en quelques mots le destin merveilleux de la graine du végétal et rendant hommage à Stuart Roosa. 
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  • Il y a des iniquités politiques qui ne peuvent plus être impunément commises, à cause de la civilisation avancée des peuples. Que l'on ne croie pas que ces peuples puissent dire sans résultat, à leurs gouvernements:" Tel crime, tel malheur est arrivé par votre faute." Les bases du pouvoir même sont ébranlées par ces reproches; le respect des nations venant à manquer au pouvoir, ce pouvoir est en péril.

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  • " D'un côté, la mer. de l'autre côté, le mango adossé à la montagne,
     bouchant l'antre formidable.
     Près de ma case était une autre case.
    Près de là une pirogue.
    tandis que le cocotier malade semblait un immense perroquet laissant tomber sa queue dorée 
    et tenant dans ses serres une immense grappe de cocos.
     Je pouvais dans mon sommeil m'imaginer 
    l'espace au-dessus de ma tête,
     la voûte céleste, aucune prison ne l'étouffe.
     Ma case, c'était l'espace, la liberté."
    Gaugin débarque à Tahiti le 8 juin 1891.
     Il choisit Mataïea à 45 kilomètres de Papeete. 
    Cinq heures de carrioles à l'époque.
    Pour lui, l'un des plus beaux endroit du monde.
    " Une pleine côtière large, de hautes montagnes,
     des rouleaux imposants..." 
    "j'ai toujours eu la lubie de ces fuites, raconte t-il à Orléans,
     à l'âge de neuf ans, 
    j'eus l'idée de fuir dans la forêt de Bondy 
    avec un mouchoir remplit de sable au bout d'un bâton 
    que je portais sur  l'épaule "
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