-
Jorge Guill'en.
Je sens un rythme en moi qui se détache
De ce vacarme ou je vais sans chemin
Et m’accordant au charme neuf, soudain
J’accède à la clarté d’une terrasse,
Ou quelque main me guide et vient tracer
Limpide un ordre ou je puis me dépendreDu démon murmurant plus malicieux
Que le silence pur sous la menace.Et se rejoignent maintenant à la surface
Du mauvais songe les paroles résolues
A s’éclairer lucides en un volume.
Le son m’invente une effigie de chair.
La forme redevient ma sauvegarde.
Vers un soleil mes peines se consument(1893-1984).
Tags : jorge, guill, terrasse, main, d’une
-
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment
Suivre le flux RSS des commentaires
Vous devez être connecté pour commenter