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Par osebo-moaka le 8 Août 2014 à 15:48Partir lentement,
se dire que nous ne sommes que poussière qui s'envole dans le vent,
se sentir libre et se redonner du temps,
partir,
sans revenir sur le passé, sans s'acharné.
Partir,
oubliés les jours mauvais, se souvenir de qui on est, se lire dans le miroir,
et se dire que l'on a encore du temps.
Partir,
oui mais, sans oublié de dire adieu ou au revoir... sans oublié que l'on est deux , sans se sentir attacher, ficeler.
Partir,
oui, mais aussi pouvoir revenir...un jour! Y-L
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Par osebo-moaka le 7 Octobre 2014 à 12:32Encore une fois le sommeil me fuit
La nuit sans bruit s'éloigne doucement
Sans repos je veille et écoute le vent qui
chantant dans les feuilles du grand arbre
semble me murmurer une histoire d'autrefois.
J'ai perdu mon coeur d'enfant et je n'ai pas compris
Pas dormi pas dormi je me tourne et me retourne
Cherchant une place confortable, je prie, je murmure
Je fredonne je me raconte une ou deux histoires
De celles qui autrefois m'endormait rapidement,en vain.
L'aube est là et le vent murmure doucement, je l'écoute
Je ferme mes yeux, je souris, il est 9 heures, mais, il me
semble à moi que je n'ai pas dormi.
La journée est devant moi, fini les vacances, bonjour l'automne
le vent murmure encore et les feuilles chantonnent avec lui
s'envolant sans bruit.
Y-L
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Par osebo-moaka le 28 Novembre 2014 à 09:57
"Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées,
Des montagnes, des bois, des nuages, des mers
Par delà le soleil, par delà les éthers
Par delà les confins des sphères étoilées,
Mon esprit bien loin de ces miasmes morbides;
Va te purifier dans l'air supérieur,
Et bois, comme une pure et divine liqueur,
Le feu clair qui remplit les espaces limpides.
Heureux celui dont les pensées, commedes alouettes, Vers les cieux le matin prennent un libre essor,
Qui plane sur la vie, et comprend sans effort
Le langage des fleurs et des choses muettes!"
Charles Baudelaire.
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Par osebo-moaka le 28 Novembre 2014 à 10:08" J'ai longtemps habité sous de vastes portiques
Que les soleils marins teignaient de mille feux
Et que leurs grand piliers, droits et majestueux,
Rendaient pareils, le soir, aux grottes basaltiques.
Les houles, en roulant les images des cieux,
Mêlaient d'une façon solennelle et mystique
Les tout-puissants accords de leur riche musique
Aux couleurs du couchant réflété par mes yeux.
C'est là que j'ai vécu dans les voluptés calmes,
Au milieu de l'azur, des vagues, des splendeurs.
Charles Baudelaire.
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Par osebo-moaka le 28 Novembre 2014 à 11:35
Mon amour, mon cher amour,
j'ai le coeur en bouillie ce soir,
et je suis perdue de passion pour vous
et douloureusement au possible ça a
couvé tout le jour,
et ça m'est tombé dessus comme une tornade
dans les rues de Douarnenez
ou je me suis mise à sangloter;
heureusement que c'était clair de lune;
mon amour, nous étions ensemble sur ce petit pont
ou il y avait un tas de pêcheurs en pantalon rouge
assis en brochette sur la balustrade;
et tout à l'heure votre petit bras sous le mien,
votre visage près de moi me manquaient
si fort que je ne savais plus que devenir.
ô mon amour,
j'ai tant envie de votre tendresse ce soir;
il me semble que je ne vous ai jamais assez dit
comme je vous aimais,
que je n'ai jamais été assez gentille avec vous,
mon doux petit comme je voudrais vous tenir
et vous couvrir de baisers-
comme j'ai été heureuse avec vous,
de tout partout il me revenait aujourd'hui
des souvenirs à fendre le coeur.Simone de Beauvoir à Jean-Paul Sarthe, 1939.
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Par osebo-moaka le 28 Novembre 2014 à 11:42
Je me suis exposé au danger de vous revoir,
et votre vue a trop justifié mes craintes
en rouvrant toutes les plaies de mon coeur:
J'ai achevé de perdre auprès de vous
le peu de raison qui me restait,
et je sens que dans l'état ou vous m'avez réduit
je ne suis bon à rien qu'à vous adorer.
Mon mal est d'autant plus triste
que je n'ai ni l'espérance ni la volonté d'en guérir,
et qu'au risque de tout ce qui en peut arriver
il faut vous aimer éternellement.
Jean-Jacques Rousseau à Suzanne Serre...1739.
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Par osebo-moaka le 30 Novembre 2014 à 10:10Qui donc pleure en l'horreur avide et funéraire, Ce sanglot ténébreux que l'azur téméraire
A portée jusqu'ici? Quoi, Sathan douloureux exhalant, dans un râle,
Son désespoir tragique ou glisse l'âme pâle
Du terrestre souci? Même s'il fut l'orgueil, l'ambition farouche,
Fais, ô Dieu paternel, descendre de ta bouche
Le souffle rédempteur;
Que ton oeil lumineux sur le chaos se pose
Afin que le banni, sous la métamorphose,
Sente le Créateur.
Que par flots éperdus tes rayons magnifiques,
Tes effluves ardents, bienfaisants, séraphiques,
Réchauffent le maudit,
Père, il est la douleur, fils, il est la misère,
Désir, il est l'effroi, la stupeur d'une sphère
Ou son rêve bondit.
Laisse, de l'inouï, ruisseler ta clémence
Sur l'obscure prison ou toujours recommence
L'âpre tic-tac jamais:
Libère d'un regard l'écrou triste et sordide,
Remplace le verrou par un essor splendide
Vers tes divins sommets.
Symbole.
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