• Fragile étincelle d'une vie.
    Mirage.
    Naissance, la grande inconnue du départ.
    Mirage.
    Dualité, rivalité, opportunité, spiritualité.
    Mirage.
    Le doute s'installe.
    Mirage.
    Le grand âge nous guette...
    là ce n'est plus un Mirage...
    Mais la dure réalité. Y-L
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  • " Le Dormeur du val, novembre 1870."
    C'est un trou de verdure ou chante une rivière,
    Accrochant follement aux herbes des haillons
    D'argent;
    ou le soleil, de la montagne fière,
    Luit:
    c'est un petit val qui mousse de rayons.
    Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
    Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
    Dort;
    il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
    Pâle dans son lit vert ou la lumière pleut.
    Les pieds dans les glaïeuls,
    il dort,
    souriant comme
    Sourirait un enfant malade, il fait un somme:
    Nature, berce-le chaudement: il a froid.
    Les parfums ne font pas frissonner sa narine;
    Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
    Tranquille.
    Il a deux trous rouges au côté droit."
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  • " Le nouveau colosse...
    poème gravé sur le piédestal de la statue."
    " Chez les anciens Grecs, un géant d'airain,
    enjambait les jetées du port.
    Mais ici,
    aux portes du couchant balayées par la mer,
    une noble dame va se dresser,
    qui brandira un flambeau.
    Elle a pour flamme la poudre maîtrisée,
    et pour nom Mère des Exilés.
    De sa main qui est un phare,
    rayonne sur le monde entier,
    un signal de bienvenue.
    Son doux regard se pose sur le port.
     " Gardez, ô vieux pays vos fastes légendaires!
    Crie t-elle entre ses lèvres closes.
    Donnez-moi vos pauvres tout fourbus.
    Vos peuples opprimés aspirent à la liberté.
    Envoyez-moi les sans-abri,
    ballottés par les tempêtes mon flambeau
    éclairera la porte d'or.
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  • Quand un Canadien a rencontré une Belge pendant ses vacances à Cuba, il est tombé profondément amoureux, trop profondément pour émerger et penser à lui demander son numéro de téléphone. Persuader que l'amour peut tout, il a écrit à 3700 Sabine en Belgique et son histoire s'est répandue sur les ondes jusqu'à ce qu'une amie de la vraie Sabine entende sa plainte et relaie son appel amoureux.

    Une petite lettre d'amour!

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  • Que je voudrais la trouver seule,
     Endormie ou faisant semblant, 
    Pour lui ravir le doux baiser,
     Que je n'ai pas le courage de lui demander!
     Pardieu, dame, nous faisons trop peu de cas de l'amour! 
    Le temps s'en va, et nous perdons le meilleurs! 
    nous devons user entre nous d'un langage secret, 
    Et, si nous ne sommes pas les plus courageux, être les plus fins! 
    Bien digne de blâme est celle qui impose de trop longs délais à son ami. Trop longtemps se faire prier, 
    C'est causer de grands maux et montrer de la déloyauté.
     On peut aimer, n'est-il pas vrai? et ailleurs faire semblant; 
    Il est aisé de mentir quand il n'y a personne pour vous voir.
     Mais moi, douce dame, du moment ou tu m'auras accordé ton amour, 
    Jamais tu n'auras de mensonge à me reprocher.
     Va, messager, et ne m'en estime pas moins si
     je n'ose aller moi-même trouver ma dame.

    Bernard de Ventadour.
    né à à Ventadour ( Corrèze).

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  • Le ciel est par-dessus le toit,
    Si bleu, si calme!
    Un arbre, par-dessus le toit,
    Berce sa palme.

    La cloche, dans le ciel qu'on voit
    Doucement tinte.
    Un oiseau sur l'arbre qu'on voit
    Chante sa plainte.

    Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là,
    Simple et tranquille.
    Cette paisible rumeur-là
    Vient de la ville.
     
    Qu'as-tu fais, ô toi que voila
    Pleurant sans cesse,
    Dis, qu'as-tu fais, toi que voila,
    De ta jeunesse?

    Le ciel est par-dessus les toit. Paul Verlaine.


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  • Poète Néerlandais. 1830-1899.

    Il n'est resté ici de toi,
    ou peinte ou imprimée,
    aucune image, aucune page,
    ô mère bien-aimée!


    Aucun dessin ni portrait peint,
    ni pierre ou marbre sculpté,
    rien que l'image
    tranquille et sage
    qu'en moi tu as laissée.

    Puissé-je, intacte,
    garder l'image
    que tu laissas de toi,
    que son éclat
    longtemps demeure et pure,
    meure en moi.

    Mère. Guido Gezelle.

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