•  Mélancolie.
    Le rêve pantelant que tout homme extermine,
    Lorsqu’au soir de sa vie, il revoit le passé,
    Parfois, du souvenir, au regret achemine,
    Un âme toute entière éprise de beauté.
    Et le ciel d’une nuit qu’étoiles illuminent,
    S’auréolant du bienfait d’une douce clarté,
    A nos amours défuntes offre table divine,
    Ou s’inscrit à jamais le nom de la beauté!

    Chaleureusement dédié au barde Gwaz Eussa ( Pierre Mocaer)

     

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  • Poètes du vent.
    Nous ne marqueront peut  être pas notre temps.
    Douce Omélie, vers accomplit, ou simple prose
    prouvant que l’on ose… N’est-ce pas là le but de
    tous poète…vivre et rire de ses rimes, qui si souvent
    ne tiennent qu’à un fil!
    Poètes du vent nous le sommes et qu’importe le nom
    des hommes, qui de leur mots tissent le rêve
    et chantent
    les mots… les poètes sont si souvent emplit d’une telle
    tristesse que seul les mots leur ôtent leurs maux.
    Poètes du temps?
    Seul le temps et les hommes le diront…
    Moi! je ne suis que fille du vent, et vous?
    Y-L

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  •  Baudelaire. ( Chat) dans poesie 61398d6c-300x269 Viens mon chat, sur mon coeur amoureux;
    Retiens les griffes de ta patte,
    Et laisse moi plonger dans tes beaux yeux
    Mêlés de métal et d’agate.
    Lorsque mes doigts caressent à loisir
    Ta tête et ton dos élastique,
    Et que ma main s’enivre du plaisir
    De palper ton corps électrique,
    Je vois ma femme en esprit.
    Son regard, comme le tien, aimable bête,
    Profond et froid, coupe et fend comme un dard.
    Et des pieds jusqu’à la tête,
    Un air subtil, un dangereux parfum,
    Nagent autour de son corps brun

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  •  Les rêves sont les clés pour sortir de nous-mêmes,
    Pour déjà se créer une autre vie, un autre ciel
    Ou l’âme n’ait plus rien retenu du réel
    Que les choses selon sa nuance et qu’elle aime:
    Des cloches effeuillant leurs lourds pétales noirs
    Dans l’âme qui s’allonge en canaux de silence.
    Et des cygnes parés comme des reposoirs.
    Ah! toute cette vie, en moi, qui recommence.
    Une vie idéale en des décors élus
    Ou tous les jours pareils ont des airs de dimanches,
    Une vie extatique ou ne cheminent plus
    Que des rêves, vêtus de mousselines blanches…
    Or ces rêves triés ont de câlines voix,
    Voix des cygnes, vois des cloches, voix de la lune,
    qui chantonnent ensemble et ne forment plus qu’une
    En qui l’âme s’exalte et s’apaise à la fois.
    De même La Nature a fait comme notre âme
    Et choisi, elle aussi, des bruits qu’elle amalgame,
    Se berçant aux frissons des arbres en rideau,
    Lotionnant sa plaie aux rumeurs des écluses…
    Voix chorale qui sait, pour ses peines confuses,
    Unifier des bruits de feuillage et d’eau!

    Georges Rodenbach.

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  •  Le pilleur de mots s’est invité,
    sans boire, sans mangé,
    il a pourtant tout dévoré
    ne laissant rien que le vide
    dans l’encrier.
    Il a savouré en hôte parfait
    les mots jetés sur le papier,
    du bout de son doigt,
    il a souligné la douceur du papier,
    emmenant avec lui les mots juste écrit.
    Le pilleur de mots s’étant rassasier
    il a promis de repassé un soir
    ou on ne l’attendrait pas pour
    partagé un nouveau repas.
    Le pilleur de mots s’est éloigné
    emportant les mots écrits sur le
    papier.
    Y-L

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  • Vent d’hiver court à pleine heure
    jour de liesse, allégresse,fleur de glace.

    Peine d’amitié, vent d’hiver glaçant
    Recouvrant le vivant d’un manteau
    de glace, fleurs blessées, coeurs égarés
    vivant portrait d’un futur passé.
    Vent d’hiver court après le bonheur
    juste un peu sûr de sa blanche lueur.
    Etoile du soir livrant sa blancheur
    Aux regards perdus dans le lointain.
    Aux amoureux avide de bonne humeur.
    A ceux qui tournent leur regard vers
    le firmament guettant avidement
    La douce lumière qui chauffe le coeur.
    Vent d’hiver court à pleine heure
    Libre de livré son propre combat
    Et de libéré par la pensée la douce
    amitié.
    YLVent d'hiver. dans poesie 30eaaba0-293x300

     

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  •  

    L’amitié est comme un voile qui peut se déchiré.
    Le temps peut à lui tout seul
    en expliquer le déchirement.

    Le chagrin est un cruel compagnon, il hante nos jours
    et blesse nos nuits. Il nous accompagne le matin et la
    journée nous semble sans fin.
    Un ami vient de s’en aller pour un long repos.
    Il va nous manquer, ses tirades et ses coups de G…
    aussi, il ne mâchait pas ses mots, mais il était bon
    compagnon. Un gai luron toujours prompte à se battre
    préférant la longue tirade que le fade recul des mots.
    Hardi fier compagnon, pour ton long voyage que la
    brise  du large t’ accompagne de son chant et nous
    laisse dans son sillage les odeurs de ta cuisine lointaine.
    Fier compagnon, tu vas me manqué.
    YLTristesse.( pour un ami.) dans legende 4cde1b36-300x187

     

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