•  Le coeur du Mirliton battait aussi fort
    que le bruit d’un canon.
    Un capitaine des temps modernes.
    Un gai luron fameux compagnon.
    Dur avec la vie,elle le lui rendait
    aussi.
    En mouvement constant  ne cherchant
    pas les doux commentaires, sa ferveur
    était réelle et discrète son amitié.
    Ses recherches le menèrent vers des
    amitiés jamais futiles.
    Il aimait le partage et, surtout , il aimait
    nous faire enragés. Des recherches il nous
    en fit faire, et, certains(es) trouvèrent les
    ruses de coyotte qu’il prenait pour des défis
    personnels. Les méninges plus d’une fois
    fumèrent, et ce bon compère riait sous cape
    de nos pauvres définitions.
    Le coeur du Mirliton s’est éteins
    Nous reste les souvenirs , les mots et bourrades
    laissés sur la toile du net et d’un blog.
    Aller le Couk, avec tes pâtes au torchon tu
    nous permets encore de faire des économies
    de temps, tu vois on bavardera encore grâce
    à cela. Chapeau coeur vaillant, moi je t’aimais
    bien.Rions, car notre Mirliton  à tout fait pour ça.
    Pied de nez aller verry body….
    YL

    Le coeur du Mirliton.

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  •  

    Pouvoir d’un seul regard te donner le livre de ma mémoire.
    Rêvé que le fond de mon âme reflète la beauté de l’histoire.
    Parvenir à vivre la lente traversée d’un havre de paix.
    Recueillir au fond du vase l’eau de vie de l’arbre sans âge.
    Pouvoir d’un seul regard te livrer le sens du mot secret.
    Rêvé que l’humanité se dévoile enfin libéré.
    Parvenir aux rêves sacrés de l’enfance illuminé.
    Recueillir les larmes de ton désespoir et les utilisés
    pour en faire un collier d’étoiles brillantes à l’abri de ton
    coeur.
    Pouvoir enfin te tendre la main et te dire que demain sera
    pour toi pour moi un monde ou l’amour vaincra l’horreur.
    Pouvoir d’un seul regard te donner les clés du songe enchanté.
    YL
    Pouvoir. dans poesie 92fb629e

     

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  •  Comme l’aile d’un ange,
    j’écris à l’encre blanche,
    sur une feuille blanche.
    Aile diaphane, fidèle à
    sa trame, juste en filigrane
    prose que j’ose et qui s’oppose
    à moi-même, tant je doute du
    bien fondé de l’écriture blanche…
    Sortit du messager, l’écrit se
    glisse sur le papier ne ménageant
    les doigts et le poignet; l’aile blanche
    d’un ange s’offre à la douce lueur nacrée,
    juste une plume suffit pour l’écrit.
    Encre blanche sur page blanche, rien ne
    s’oppose à la prose.
    Y.L

    Page Blanche.

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  • Pourquoi courber la tête?
    ô femme! pourquoi courber la tête
    Sous les sottes railleries du monde?
    Sur cette terre, aucune créature
    N’est aussi belle dans sa nature.
    Chaque fois que l’homme s’est essayé
    A faire un dieu de la beauté,
    C’est de votre corps qu’il l’a vêtu.
    Votre corps, chef-d’oeuvre de l’Eden.
    Quand l’Eternel voulut, un jour,
    Traduire en chair sa Beauté,
    Il ne vous fit pas de boue comme Adam;
    Après s’être lavé les mains,
    Il vous modela toute belle, en disant:
     » C’est d’elle que nous ferons  » Notre mère. »
    Louis Henrio.Pourquoi courber la tête? dans poesie 376c6535-246x300

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  •  J’ai appris à posé mon regard ailleurs.
    J’ai appris à n’être pas trop présente
    afin de ne pas importuner les autres.
    J’ai appris que bien souvent on ne peut
    se comprendre, car nous ne faisons
    aucun effort.
    J’ai appris que les êtres qui s’enflamme
    le font souvent pour se protéger, ne sachant
    comment répondre face à la violence.
    J’ai appris qu’il fallait mieux être seule
    et dans l’ombre pour ne pas être blesser.
    Mais, je n’ai toujours pas appris à me méfier.
    Y-L

    J’ai appris.

     

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    3 commentaires
  •  

     

    Mon Ange.
    A peine
    ai-je écrit une lettre
    que je me relève pour t'en écrire
    une autre.
    C'est ma seule vie réelle,
    le reste est un rêve incompréhensible.
    Il y a des moments, des nuits surtout, je crois
    être avec toi et nos chances me gonflent l'âme et le corps.
    Hier, j'ai osé " regarder" cet être que tu aimes et que
    je crois indigne de ta beauté radieuse,
    éclairée par le soleil et par la lune.
    J'ai osé et j'ai vu que cet être était presque
    digne de toi et de ton culte
    et que le miracle de ton coeur
    et de ton corps l'embellissait
    et faisait une sorte de prestige.

    Jean Cocteau à Jean Marais en 1939.

     

     

     

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  • Je t’aime beaucoup mon grand coeur;
    et tout à l’heure, avant de laisser s’envoler
    dans la rivière les morceaux de ta lettre,
    lue et relue sur le pont pour y découvrir
    de chers riens, voila que  que je l’ai portée
    à mes lèvres, y mettant un baiser comme
    un jeune amoureux; il n’y a que toi pour
    faire cela d’un vieux Monsieur qui s’était
    retiré à la campagne pour y décidément vieillir.

    Stéphane Mallarmé à Méry Laurent.


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