• Jean Cocteau à Jean Marais en 1939.

     

     

    Mon Ange.
    A peine
    ai-je écrit une lettre
    que je me relève pour t'en écrire
    une autre.
    C'est ma seule vie réelle,
    le reste est un rêve incompréhensible.
    Il y a des moments, des nuits surtout, je crois
    être avec toi et nos chances me gonflent l'âme et le corps.
    Hier, j'ai osé " regarder" cet être que tu aimes et que
    je crois indigne de ta beauté radieuse,
    éclairée par le soleil et par la lune.
    J'ai osé et j'ai vu que cet être était presque
    digne de toi et de ton culte
    et que le miracle de ton coeur
    et de ton corps l'embellissait
    et faisait une sorte de prestige.

    Jean Cocteau à Jean Marais en 1939.

     

     

     

    « Helà, un gros coup de tabac.Stéphane Mallarmé à Méry Laurent. »
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