• La trouée au loup. suite.

    Eh!  le gars, ne prends pas ça à la légère. Toute histoire à son fond de vérité lui dit Georgio.- Ouais et moi, j’ai la barbe blanche du père Simons. Ecoeurer par tant de stupidité, on le  laissa et chacun retourna à ses propres occupations. Sûr de son fait, le Flavio alla trouver le bourguemestre ( à cette époque celui-ci le lorgna comme- ci  le Flavio se moquait de lui), mais le Flavio était sérieux; et c’est avec son arrogance coutumière qu’il exigea que cette trouée lui soit vendu. Notre bon vieux Alfredo secoua sa petite tête et toujours aussi pragmatique tenta d’expliquer à ce Flavio qu’il commettait une bien grave erreur. Mais comme l’autre n’en démordait pas; il lui dit: – bon voila mon gars… la trouée elle est à personne tu comprends ça! Si tu veux, tu la prends… mais viens pas dire que les hommes  ne t’avaient pas prévenus. Flavio fixa de ses yeux cupides Alfredo et sans sourire lui réclama un certificat.- Eh! je te dis que ce bout de chemin, cette trouée n’appartient à personne et tu veux que je te donne un certificat? D’ou tu veux que je le sorte ce bout de papier hein!- Vous n’avez qu’à écrire sur votre carnet que la trouée appartient désormais à Flavio Gienty et me donnez le double. – Jeune gars, t’es un peu mou dans ta tête; mais bon, je vais te le donné ce papier, comme ça tu me foutras la paix. J’ai autre chose à faire moi que  tes fadaises délirantes m’empêche de faire. Flavio sourit d’un sourire narquois, ce qui mit Alfrédo de mauvaise humeur.- Puisque tu le prends ainsi le gars, tiens le voila ton bout de papier. En le lisant Flavio eut du mal à avalé sa salive, car Alfredo avait écrit: Ce vendredi à 9h30 ( on dit maintenant 15h30) Flavio Gienty à reçu de ma main le papier qui lui servira de certificat à sa demande, concernant la trouée au loup… désirant y mettre son troupeau entouré de barbelé, sachant que la trouée n’appartient à personne et refusant de prendre les avis des hommes comme mise en garde, je garde un double et exige sa signature et l’apposition lue et approuvé… afin qu’aucune plainte ne soit par la suite émise à mon encontre ou à l’encontre des autres. Il reconnait par ce certificat renoncer à toutes poursuites. Alfredo le regarda, lui tendit sa plume et lui dit: tu signes les deux. Flavio s’exécuta, le sourire mauvais et repartit vers le lieu dit la trouée en vue de prendre les mesures pour le barbelé. Dès lors plus aucuns hommes ne le salua, ni ne chercha à lui procuré de l’aide. Il dut se débrouiller seul car ceux d’en bas ne voulurent pas même pour un bon salaire venir mettre le barbelé au lieu dit la trouée au loup. Il traita les gens de débiles supersticieux, d’arriérer mentaux et plus encore. L’hiver passa, un bien rude hiver que celui-là. Le vieux Simons mourut de sa belle mort à l’âge de 82 ans. La Simonide y passa aussi à 92 ans. Maria la femme du boucher attrapa une cochonnerie sur les poumons et elle descendit dans la vallée afin de se faire soignée. Elle revint au printemps et à sa suite un gros troupeau de moutons noirs et blancs. On le regarda passé avec effarement, autant de bêtes dans la trouée; jamais il n’y aurai, jamais assez d’herbes pour tout ces moutons. Le Flavio était devenu fada. Maria nous raconta qu’elle l’avait vu discuté avec les hommes qui accompagnaient le troupeau, des français… et ils avaient accepté de conduire les bêtes là-haut et de les parquets là ou il y avait du barbelé. Flavio était content et avait fait à Maria un clin d’oeil, elle avait hochée la tête, mais, lui ne l’avait pas vu. Les hommes firent monter les bêtes. Six hommes pour un troupeau comme celui-là, du jamais vu ici… Maria nous raconta que le Flavio avait remis une grosse enveloppe grise au plus vieux et que celui-ci avait craché dans sa main et l’avait tendu au Flavio qui refusa offenser de la serrée. Ce qui ne se fait pas, refusé un top là comme ça! Le vieux avait craché par terre et marché dessus ( ce qui veut dire, que s’il arrive quelque chose au troupeau, c’est pas ses affaires). Avec les autres il avait suivi le chemin, puis le sentier, pour arriver enfin en vu du village. Le vieux ( Claude Frondet) était venu voir Alfredo et lui avait expliqué qu’il travaillait pour le compte de Flavio et qu’il voulait savoir ou il devait parqué ses bêtes; car il préférait repartir très vite et ne plus rien avoir à faire avec ce genre de gars. Alfredo fut étonner, car Flavio lui avait plus ou moins dit que des hommes gareraient son troupeau jusqu’à la prochaine saison. Mais, si ces hommes là partaient qui garderait  les moutons! à suivre.
    Y-L

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