• Souvenirs pour Anna.

     

    Ma rencontre avec Pierre Alain : les souvenirs pour Anna.
    Notre voyage en Ecosse se passa merveilleusement bien. lors de notre arrivé, nous fîmes la connaissance d’Humfred-Mac-Alistair sixième du nom. Un homme comme on n’en fait plus. vieillot  jusque dans son habillement. Une caricature de vieux  Lord écossais. Ne manquait plus que la cornemuse pour parfaire l’image. A peine étions nous installés que Humfred était là…Comment avait-il  pu faire si vite?

    C’est une question sans réponse de sa part… Un petit sourire en coin nous fut donner. Vous voyez le genre! Comme il se faisait tard, nous nous dirigeâmes vers la salle à manger du château. Un majordome très stylé nous invita à prendre place pour un léger souper aux chandelles. Bref, un petit morceau de pain, quelques crudités, un bout de mouton assez sec et des haricots ; pour le dessert, un pudding bien sûr…La boisson!


    Oh, oui, la boisson…une bonne vieille carafe de dessous les fagots… bref de l’eau. On nous invita a avaler ce copieux repas avec célérité  » je vous prie, il se fait tard ». demain, la visite commence à 8 heures, petit déjeuner à 6 heures trente. Pierre Alain fit la grimace et c’est là que l’on s’aperçue  que nous n’étions que deux… Quand une jeune demoiselle vint déservir, je lui posais la question au sujet d’Humfred.  » Qui cela monsieur! » (Oh le jolie  accent)!


    la  Humfred, il était avec nous pour le repas du soir et là je m’arrêtais net. Car sur la table, il n’ y avait que deux couverts. Pierre Alain écarquillait les yeux. et c’est d’un sourire  crispé qu’il me dit: Non, pas déjà!- Veuillez m’excuser mademoiselle, je pense que notre compagnon s’est retiré bien avant le repas de ce soir.- Êtes vous satisfait de votre souper Monsieur!- (Brave petite, si tu savais…) Euh…oui…on peut dire cela. Merci mademoiselle, nous vous souhaitons la bonne nuit. Rougissante, elle s’enfuit presque avec nos pauvres restes.


    La le majordome réapparu et nous dit froidement: » Veuillez me suivre Messieurs, le château dort…Et c’est là que Pierre Alain prenant une voix grave lui dit:  » A quel heure se réveille -t-il? »  pince sans rire, le bon vieux John lui dit: » à cinq heures Monsieur, à cinq heures…. » J’étais au bord du fou rire, mais je me retins comment? Cela jamais je ne le sus vraiment, car si vous aviez vu la tête de Pierre Alain à ce moment là… sûr que vous aussi, vous auriez eu bien du mal à vous retenir.


    C’était tellement puéril, mais la réponse elle, était parfaite pour l’ambiance. Contrairement à ce que j’aurai cru, je dormis comme un loir. Le petit coup sec sur ma porte me tira du sommeil; et c’est d’un oeil endormi que je jetais un regard sur mon réveil de table…5heures 30. Là ils abusent, un second coup sec et de dépit, je me levais, enfilais ma robe de chambre, mes chaussons et d’un pas traînant, j’allais ouvrir ma porte sur…. du vide
    .à suivre.
    Y-L

     

     

     

     

     

    « Stetson, John B.Maxeandras. »
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires

    Vous devez être connecté pour commenter