• Un inconsolable amour.

     Marie-Lou a vingt-trois ans. Pas une beauté, mais un charme fou. Rousse long cheveux qui tombent sur sa magnifique chute de rein, yeux noisette pétillant de malice.


    Un tour de taille qui mérite qu’on se retourne sur elle. Bien souvent d’ailleurs elle entend certains commentaires plus qu’appréciateur sur elle.

     

    Mais Marie-Lou n’en tient pas conte, son coeur est déjà pris. en sortant du train qui la ramener de la campagne, ou elle avait passé dix jours merveilleux chez sa grand-mère maternelle; elle s’était senti observer.

    Pour une fois et elle ne comprend pas bien ce processus là; elle s’était retourné et avait cherché le regard qui l’observer. Cela faisait déjà six mois. Comme le temps passe vite, elle se souvenait de ce jour là, de l’incroyable attrait qu’elle avait senti pour lui.

     

    Lui, oh lui… La trentaine, bien dans son corps, sur de lui. Un regard de loup, froid et pourtant si chaud à la fois. Grand? Non pas vraiment,mais assez pour Marie-Lou. 1 mètre 85. Cheveux noir aile de corbeau avec un je ne sais quoi d’asiatique dans sa façon de se mouvoir, dans la fente de ses yeux couleur d’or.

     

    Il était venu vers elle, lentement, un léger sourire aux lèvres. Un carnassier , voila la première idée que Marie-Lou eut de lui. Tellement sur de lui que s’en était intolérable.

     

      Dans un élan de lucidité Marie-Lou avait voulue se détourner de lui, prête à partir vers son taxi qui l’attendait de cela elle en était sûre, puisqu’elle l’avait retenue avant de partir de chez sa grand-mère. Mais, un geste de sa main, comme une invitation à venir vers lui et tout était dit.


    Là devant elle, il se présenta:  » Bonjour mademoiselle, je m’appelle Séy-li. Quand je vous ai vu descendre de ce train, vous n’allez pas le croire… mais mon coeur s’est mit à battre beaucoup plus vite. J’ai , je crois, rencontré celle qui pourrait être comme on le dit souvent… mon âme soeur ».

     


    Marie-Lou aurai voulut rire, lui dire que ce qu’il lui raconté n’était que bobards. Mais, c’était trop tard. Il la raccompagna jusqu’à son taxi, et avant que de fermé la portière il lui demanda son numéro de téléphone. Marie-Lou lui donna une de ses cartes de visites et le taxi la ramena un quart d’heure plus tard chez elle.

     

    Perdue dans ses pensées le chauffeur dû lui dire trois fois qu’elle était arrivé. Elle paya et laissa un bon pourboire . Avec force remerciement le chauffeur lui descendit ses bagages du coffre et repartit pour une autre course. Devant sa petite résidence Marie-Lou n’en crut pas ses yeux.

     

    Il était assis sur le capot d’une superbe voiture noire, aussi noire que l’était son chauffeur. Mais cela, Marie-Lou le découvrirait bien plus tard. Pendant un an ce fut l’amour fou.

     

     

    En fait il ne se passa absolument rien, un amour foudroyant mais platonique. Marie-Lou était aux anges car elle ne voulait pas de ces amourettes sans lendemain. Et Séy-Li était parfait en tout. Il l’emmena dans des endroits d’un chic incroyable, là ou le champagne n’avait pas de prix et ou les gens dépensaient en une soirée le salaire de Marie-Lou.

     

    Séy-Li s’aperçut que cela embarrassé celle qu’il convoitait, alors il changea de technique. De luxueux il passa à simple, un couché de soleil au bord de la mer à Cabourg.

     

     

    De longue promenade bras dessus bras dessous en forêt. Visites de châteaux et pique-nique improvisé, tous cela amena Marie-Lou à voir en Séy-Li l’homme idéal. Quand il la demanda en mariage, sa réponse était toute prête. Ce fut un oui plein de passion qui sortit de sa bouche.



    Séy-Li s’occupa de tout, rien n’était trop beau pour son aimée. Jusqu’à retenir une suite dans un endroit de rêve, perdu au fond d’une belle et étrange vallée, puis d’un voyage vers les îles lointaines.Tout cela fut mis sur la table en guise de cadeau de mariage. Grand-mère était folle de joie. Enfin sa petite dernière était marié.

     


    Sa magnifique robe blanche, brillante au soleil comme si une multitude de diamants la composait. Un voile d’une finesse et d’une réalisation inconnue d’elle. Et pourtant en dentelle elle si connaissait; mais là elle fut surprise de ne pas reconnaître ces points si fins, comme si une araignée l’avait tissée.Une année complète d’un bonheur incroyable voir indécent.

     

     

    Ses amies lui disait d’en profité car cela ne durait jamais au-delà de l’année écoulée. Pour Marie-Lou le rêve continua six mois de plus. Puis un soir Séy-Li rentra accompagné de deux femmes et de trois enfants. Pas d’explication, rien. Quand Marie-Lou voulut en savoir plus, une des femmes lui sauta dessus comme une furie, et lui donna tant de coup que Marie-Lou s’évanouit.



    Elle reprit conscience à l’hôpital ou un interne de service lui recommanda de ne pas bouger. Marie-Lou avait plusieurs cotes de cassées et des hématomes digne d’un film d’horreur. Elle passa deux semaines à l’hôpital et pas un seul jour Séy-Li ne vint la voir.

     


    Si le téléphone sonnait c’était souvent sa grand-mère qui était au bout du fil ou l’une de ses amies. Personne ne comprenait ce qui c’était passé.

     


    Quand Luc ami de Marie-Lou avait voulu voir Séy-Li, trois personnes l’avait raccompagné à la porte avec force et menace en prime. Marie-Lou garda quelques séquelles de sa rencontre avec cette femme qu’elle ne connaissait pas. Mais elle avait aussi un formidable trésor qui grandissait en elle.

     


    Deux semaines après sa sortie, Marie-Lou reçut un courrier. Celui-ci lui était bien adressé. On lui demandait de bien vouloir passé à l’ambassade de Chine pour un entretien privé. Chose que Marie-Lou accepta, mais avec une demande de sécurité pour elle.

     

    Elle fut reçue avec  beaucoup de d’honneur… l’homme qui lui parla ce jour là était chinois, il ne parlait pas le français c’était donc une traductrice française qui faisait la conversation avec Marie-Lou. Toutes les questions que lui posa la traductrice avait pour sujet Séy-Li. Marie-Lou répondit du mieux qu’elle le put. Puis l’homme la fixa de ses yeux noir et d’un geste très éloquent lui fit comprendre qu’elle devait fuir.

     


    Ainsi Marie-lou devint Angélique et elle se retrouva en Louisiane. Là elle vécut des jours heureux avec sa fille Manaé, et elles vivent encore là-bas. Marie-Lou ( Angélique se remaria avec un chauffeur de taxi).

     


    Elle sut beaucoup plus tard que Séy-Li était un trafiquant notoire de drogue, un assassin à la solde de la filière de Chine. elle appris aussi qu’il fut exécuté par l’un de ses hommes parce qu’il ne l’avait pas tuée comme s’était convenue.

     

    Dans le coeur de Marie-Lou brille une flamme et cette flamme y brûle pour Séy-Li.
    Y-L

    « Peu vêtue par cette chaude nuit d’été.Ameline. »
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