•  A Rome l’agriculture commença à éveiller un intérêt confinant à la passion vers le Ier siècle avant Jésus-Christ. La curiosité éclairée que manifestaient les praticiens pour les beaux jardins ainsi que pour l’acclimatation des plantes permit à quelques-uns des principaux jardins de la Rome républicaine et impériale de passer à la postérité. Pompée, Lucullus, César, Cicéron et Néron possédaient tous de beaux jardins. La maison de plaisance de Cicéron, située près de Tusculum, était entourée de plantes. Cicéron bénéficiait des précieux conseils de son ami Caius Marius, jardinier amateur et ami d’Auguste également, qui lui expliqua comment protéger les espèces les plus délicates des effets néfastes du sirocco en plantant des arbres. Pline l’ancien, le célèbre naturaliste, possédait au pied des Apennins un jardin ou il se livrait à des études et à des expériences. Plus tard, l’empereur Adrien lui-même fit créer un jardin somptueux autour de sa villa à Tivoli, à quelques kilomètres de Rome. D’abord pratiqué pour le plaisir, le jardinage ne tarda pas à devenir une activité commerciale. En effet, dans l’antiquité romaine, le luxe que constituaient les fleurs était lié à l’usage immodéré d’un nombre restreint d’entre elles, parmi lesquelles essentiellement l’iris, la rose et la violette. Pour se faire une idée des extravagances qu’entraînait cette passion, il suffit de savoir que les roses commandées pour un banquet donné par l’un des amis de Néron coûtèrent 4 millions de sesterces; les textes parlent également des tricliniums et des tables parfois composés exclusivement de roses et d’iris. A l’époque de Varron ( 116-27 avant Jésus-Christ), les roseraies et plantations de violettes des environs de Rome s’avéraient déjà très rentable, et la capitale se trouva rapidement entourée d’une ceinture de jardins qui ne cessait de s’étendre. Pourtant, les cultures visant à satisfaire les besoins en fleurs de la capitale gagnèrent des régions encore bien plus éloignées de Rome puisqu’elles atteignirent même la Campanie. A l’époque de Néron commença à se manifester une demande de roses en plein hiver, autre excentricité liée à la pompe romaine. L’importation de roses égyptiennes par bateau ainsi que la création de serres permirent de satisfaire cette demande. On estime que, pendant l’hiver 89-90, on voyait à Rome une telle profusion de roses de Pompéi que toutes les rues paraissaient tapissées de couronnes en vente.  » Cet hiver-là, rapporte le poète Martial, l’Egypte aurait pu venir s’approvisionner en roses à Rome, elle qui chaque année en cette saison fournissait la capitale en roses ».
    Alpha Flore
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    photo de josé.

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  • La meilleure façon de détruire un ennemi est d'en faire un ami.(1809-1865.)

    Abraham Lincoln.

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  • Et sur cette joue, et au-dessus de ce front, si doux, si calmes, bien qu'éloquents, les sourires vainqueurs, les teintes qui rougeoient.
    Et parlent des jours adonnés à la beauté, Un esprit en paix avec tout en dessous, un coeur dont l'amour est  innocent!
    (1788-1824.)

    Lord Byron.

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  • Semaine qui débute,
    prenez soin de vous.
    Bon lundi pour commencer.

    Et une nouvelle...



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  • Le Zinc est un oligoélément qui aide à la mise à fruits des arbres rétifs.
    Citronniers, orangers, cerisiers en particulier y sont très sensibles. Grattez un peu de poudre de zinc sur une gouttière et mettez-en un peu sur le tronc, après avoir incisé l'écorce.
    La sève se chargera de  le transporter et votre arbre se mettra à fruits plus facilement.

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  • A la Saint sébastien, mauvaise herbe arrachée ...jamais ne revient.

    ****
    l'ombre du plus petit buisson est aussi précieuse à la mousse que celle du plus haut des chênes.

    *****
    Si janvier a plus de boue que de glace, le raisin fera la grimace.

    Proverbes.
    photo de bibi.

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  • Faire de l'oseille, c'est gagner beaucoup d'argent. L'expression vient des maraîchers de la région parisienne qui, au XIXe siècle, allaient vendre leurs légumes aux halles.
    La culture de l'oseille était réservée aux femmes qui, ainsi, se faisaient de l'argent de poche.
    " J'ai bien fait de l'oseille", se disaient-elles à leur retour... c'est qu'elles avaient gagné des sous en vendant toute leur récolte.

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