• John.

     

    Le regard perdu dans le lointain, vide de toutes expressions, John quarante ans se sentait fatigué. L’année avait été très difficile. Le travail à la banque n’était plus aussi satisfaisant. La nouvelle conseillère, petite brunette souriante, des fossettes aux joues, des yeux pétillants de malice; un rire cristalin et une voix douce.Un peu replète, mais son charme efface ces petits défauts et les gens ne se focalisent pas sur ce genre de détail. tout aller bien… puis Coraline avait commencé à lui tourné autour- à venir dans son bureau pour soit disant discuté d’un cas particulier ou encore pour savoir comment lui s’y prendrait avec la famille Javert

    - au sujet de leur prêt.- Une maison- non mais tu te rends compte? Ces gens veulent s’acheter une maison… un salaire, trois gosses, un dépassement des 33% et ils veulent emprunté plus pour tout englober dans leur crédit! Tu en dis quoi, toi John? John se sent pris au piège, il l’a sentit venir petit à petit, Bernard Gers lui avait dit… mais en blaguant que la nouvelle le prendrait bien pour son quatre heures et John avait bien  ri de cette boutade et haussant ses  larges épaules, il avait répondu qu’il était déjà pris et ce depuis plus de 10 ans…alors qu’elle chasse ailleurs.

    Mais, Bernard l’avait encore prévenu, ce genre de nana ne renonce pas facilement et bien souvent pour elle, cela devenait une obsession. John avait sourit car demain il partait avec son amour en vacance, là il avait fait fort… leur destination la Corse avec un grand C. C’est Pascal qui allait être surpris depuis le temps qu’il rêve de cette île magnifique. Un rêve de gosse, car ses parents, ses grands-parents sont d’origine corse. Ils sont venus en France comme ils disent dans les années après guerre – car ils crevaient de faim sur l’île et puis le temps a passé et ils sont resté ici en France.

    L’odeur de la Corse leur manque, le son de la Corse, la vibration de la terre Corse leur manque. Mais plus que tout… Aujourd’hui c’est les sous qui manquent. Puis les grands-parents étaient morts sur le sol de France et pas les moyens de les rapatrier là-bas sur leur terre. les parents de John avait promis de mettre de l’argent de côté pour renvoyer les vieux chez eux. Mais, ce rêve là ne se réalisera pas, le père de Pascal vient de mourir d’un cancer du poumons.

    Avec tous les frais d’hospitalisations, puis l’enterrement, il ne reste presque plus rien pour la mère de Pascal, sauf l’argent mis de côté depuis des années pour les vieux. Alors, Pascal a conseillé à sa mère ( Marie-Catherine) de garder cet argent pour elle. De vendre la grande maison et le jardin , de se trouvé pour elle un endroit ou vivre heureuse.

     

    Alors, Marie-Catherine lui avait dit:  » Mon fils, je parts avec ton père en Corse et je resterai là-bas. Après tout, j’ai encore ma famille qui vit sur le sol de nos ancêtres « . Et c’est ce qu’elle fit Laissant son fils en lui disant que s’il venait en Corse, il ne devait pas dire qu’il n’était  pas un homme, sinon la famille serait outré et il ne devait pas venir avec son homme non plus. « Les pitchounettes de là-bas sont belles mon fils ». Maman avait-il dit en souriant

    à suivre?

     

    « WicaniaAlphonse de Candolle. »
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