• Je m'approchais alors du ruisseau -rivière et je regardais ma belle, elle me toisa du regard fit demi-tour et s'enfuit vers les siens.

    Moi je restais assis là à attendre sachant que la meute serait là dans quelques minutes-et oui- c'est comme ça. Ils vinrent du plus vieux aux plus jeunes, tous voulaient me voir, moi le Loup  Blanc.
    A la tête de la meute je vis mon père et là je sus qu'il était vraiment temps que je rentre.Les jeunes le talonnaient d'une façon injurieuse, alors de colère je hurlais.
    Ils stoppèrent , mais mon père continua à s'avancer vers moi, sans peur qu'il était...son beaux regard voilé, ses poils du museau blanchit...son corps encore trapu avait perdu de sa force cela se voyait à l'oeil nu.
    Il continua d'avancer prêt à me montré qu'il était le chef de cette meute. Je le laissai approché et lorsqu'il fut à un bond de moi...je bondis et mis ma patte sur sa tête babines retroussées.
    Il s'arrêta net et j'en profitais pour faire un bond de côté, puis...je vins doucement vers lui- grand majestueux,plein de force vive en moi et là...il me reconnu.
    De joie il glapit comme les jeunes, il me sauta dessus me renversant de moitié et voulut me mordre l'oreille, mais là...je ne le laissais pas faire et c'est moi qui lui mordit l'oreille; Alors il se soumit et vint se placer à ma gauche.
    Les autres étaient restés en arrière et avec avidité avaient regardé ce début de combat.
    Certains furent satisfait de voir que leur chef n'avait rien, mais les jeunes eux n'étaient pas content et je sus que je devrais combattre pour pouvoir guider les meutes de Loups.
    Vaincre ou se laisser vaincre-voir mourir-mais je n'en avais pas l'intention.
    Le règlement se fit aussitôt, jeunes Loups stupides qui n'ont pas laissé partir les mères et les plus petits.
    Cela raviva ma colère et le combat fut  une rapide victoire...clopin-clopant, nous nous escortâmes mutuellement et là je découvris pour la première fois l'antre de la grande tanière-celle qui avait hébergée des milliers de meute avant la nôtre.
    Un profond respect m'envahis ; puis je vis ma mère, elle était blessée...sa patte gauche suintée un mauvais pue.
    J'allais vers elle et tout en grondant je lui léchais la babine, je la soutins et père vint pour faire de même.
    Dans l'immense grotte je choisis l'endroit le plus sec le plus chaud et je fis comprendre qu'il fallait plus de litière et des herbes et qu'il fallait faire très vite car l'hiver arrivait à grand pas.
    Les soins ne me prirent pas longtemps et je demandais un conseil chose qui me fut accordé.
    Alors nous sortîmes de la grotte et nous allâmes plus haut au sommet de notre  mont. Je pris soin de me plaçait dos à un arbre et je fis comprendre à père d'en faire autant
    Alors les anciens arrivèrent, les premiers puis les plus jeunes (  de trois ans). les Louves étaient restées dans la grotte. J'appelais les jeunes Louves afin qu'elles participent à ce conseil et je fis bien. Des yeux s'écarquillaient de déplaisir, mais aucun Loup ne parla. Quand tous furent là, je leur demandais s'ils me connaissaient...la réponse vint spontanémment
    -Oui, tu es Kam le Loup Blanc solitaire, fils de notre chef, fils de notre mère.
    - Savez-vous aussi qu'à partir de ce jour, je suis votre chef et c'est pareil pour toutes les autres meutes de notre territoire?
    des murmures indistinct...
    - Je n'aime pas comprendre, je veux savoir ce que vous vous dîtes, alors que cesse ce  bruit inintéressant.
    Je dis cela sèchement afin d'asseoir mon autorité rapidement. Je devais le faire et vite, mon futur adversaire n'était plus très loin maintenant.
    En fin de compte je fus accepter et même honorer. J'aurai cru la chose plus difficile...mais il est vrai que j'avais une taille de plus que le plus grand des Loups de la meute et cela de chaque meute...ça aide,non!
    il fut définit ce qui suit: Chaque clan gardait son chef de meute...et chaque chef de clan se devait de me rendre compte toutes les demis-lune.
    S'il y avait un conflit, il se réglerait entre les chefs de meute...voir entre ceux qui avaient enfreins les règles de la meute. En dernier ressort, c'est moi qui déciderait du bannissement ou de la mise à mort...un rappel douloureux des anciennes meutes, mais qui n'avaient plus cours aujourd'hui.
    On ne tue plus les Loups, on les chasse hors le territoire. La neige arriva vite et il fallut chasser plus loin que d'habitude. Chacun devait ramené une proie pour pouvoir nourrir tous le monde. Cet hiver là ce passa bien. Très peu de mort parmi nous, quelques uns dans les meutes des Basses-Terres mais l'hiver prochain sera mieux préparait.
    A l'avenir nous ferons des réserves comme le font les deux pattes et les Ours ou les Ecureuils, voir les Marmottes et bien d'autres encore.
    Le printemps arriva, mon père tomba malade de la fièvre. Il mourut peu de temps après les premières feuilles...j'étais donc le chef de meute et je devais me trouvé une compagne.

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  •  
    Quand tu m'as trouvé errante dans la vieille forêt, je croyais que tu allais m'agresser.
    Mon courage lentement s'en aller loin de moi, et j'étais prête à défaillir.
    Ton sombre regard m'hypnotisait, j'étais transi de froid et de peur.
    Mon coeur fit un bond et le cri d'effroi qui sortit de ma poitrine sembla résonner
    dans l'immense forêt. Tu ne bougea pas,tout ton corps prêt à l'attaque, pourtant je savais que ce n'était pas contre moi...Une odeur désagréable arriva jusqu'à mon cerveau, passant par mon nez délicat, l'horreur se mélangea à la peur.
    Quelque chose d'énorme, quelque chose sans peur, quelque chose d(affamé de blessé, ce quelque chose en avait après moi.
    Alors pourquoi toi, tu restais là, près de moi? Je ne comprenais pas, mon instinct  me disait que je pouvais avoir confiance en toi, plus qu'en l'autre, que le choix était fait.
    Rien n'y personne en ce jour ne pourrais me porter secours. En ce jour, j'allais mourir.
    Mon coeur battait la chamade, les poils de mes bras de mon cou étaient dressés, la sueur dégoulinait dans mon dos. Peur,frayeur, mon besoin de hurler devint plus fort...
    et quand ton corps souple et doux se colla contre ma jambe, je crus que j'allais défaillir.
    Tes yeux me fixèrent et j'y lu de l'amour. -De l'amour pour moi?
    -Oui, c'était bien cela de l'amour,alors je repris confiance, je me cramponnais à ta fourrure, ton corps si chaud .je cherchais l'autre, mais d'un coup de museau tu me fit comprendre mon erreur.
    J'étais en sueur, mon odeur était forte, tu m'entraîna au bord d'une petite rivière, tu y entra tout en me fixant de tes prunelles sombres.
    Je te suivit et l'eau glaciale fit descendre ma température, je m'enfonçais en elle, noyant ma robe et laissant l'eau fraîche nettoyée la sueur qui s'attachait à mon corps.
    Toi tu me fixais toujours mais en plus tu avais dans ta gueule des feuilles odorantes et j'en fus ravie. Celle-ci allaient trompées l'odorat de notre agresseur. D'un hochement de ta belle tête je compris que par ce cadeau, tu m'offrais aussi la vie.
    Que de souvenir en nous que de partage depuis notre première rencontre.
    Nous voyageons encore ensemble, mais tes vieilles pattes souffrent de l'humidité de la région.
    Là, mon coeur de Loup, nous partons demain pour les terres sèches. Ce sera notre dernier voyage. Dans la carriole qui nous emmène, toi sur tes vieilles couvertures, moi assise sur mon coussin, nous nous regardons souvent.
    aujourd'hui tu es loin de moi, ton esprit lentement s'endort, ce n'est pas de froid, les températures sont douces.
    Non, je sais que cette fatigue là, t'entraine vers un lointain pays ou l'herbe est plus verte, ou le Loup y trouve une compagne de vie, ou l'amour vit.
    Oui, je le sais, je t'emmène là ou tu m'as trouvé il y a bien longtemps.
    Oh! Coeur de Loup mon ami, en ce jour tu me quitte...Mon coeur saigne,mais je resterai sereine pour ton bonheur.Après quelques heures de voyages nous voila arrivé. Ton corps à souffert cet hiver, je m'en rend compte. Tu lève haut ta tête et ton long cri trouve son chemin.
    Une larme coule le long de ma joue, solitaire,solidaire, tu hurles, et c'est le lugubre chant aux morts que tu chantes.Loin, très loin, un son identique, O! Mon Coeur de Loup, on a entendu ton appel, ils viennent pour toi.Alors je dépose le corps fragile de Coeur de Loup et je m'éloigne de lui.
    Mes murmures sont autant de chansons qui sont portés par le vent, je m'éloigne, ils sont si fragiles, ils sont si inquiets de nature.
    Je les voies, quatre, cinq, ils chantent, ils me sentent, ils repartent, mais derrière eux, un trois patte reste près du corps.
    je m'approche, il ne bouge pas. je cherche à prendre Coeur de Loup, il ne bouge pas, au contraire, il m'aide, il creuse un gros trou, puis il revient avec des brindilles...je n'ose y croire et pourtant c'est bien cela.
    Le Trois Pattes sera désormais mon ami.
    Après l'adieu , après les larmes, les coups de museaux, les petits cris plaintifs, puis les grognements, je sus que je devais partir.
    Je montais dans ma carriole et Trois Pattes me suivit, alors je fis halte comprenant qu'il me suivrait ou que j'aille. Il grimpa et s'installa aussitôt sur la couverture de mon loup.
    De son regard ambré je sus qu'il était à sa place et qu'il n'en bougerai plus
    J'ai soixante quinze ans aujourd'hui.à chaque perte, j'ai reçu un autre cadeau.
    mon dernier se nomme Oreille noire, il sera le dernier, il est unique. Ne regarder pas l'extérieur, mais regarder l"intérieur, vous serez surprit d'y trouvé de la chaleur, de la bonté, de la joie,mais surtout de l'Amour.
    Mon texte se termine, bonne soirée.
    Y-L

    Coeur de Loup.

     

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    18 commentaires
  • ( Quel ennui!)
    Trompé la vie-trompé l'ennui
    S'enfuir pour mieux refaire le temps
    Se dire que rien dans la vie ne peut
    rompre l'envi-rompre l'ennui.
    Rire, rire de rien , de tout...de toi, de moi
    de notre vision du monde qui nous entoure-
    Nous ouvre à l'infini cet espace de vie.
    Trompé la vie-Trompé l'ennui.
    Se trompé soi-même, ne jamais dire je t'aime
    Laisser l'autre,
    se lasser
    -puis d'un regard se voir tel que l'on est vraiment.
    S'affirmer, se lancer, se révolter, puis lentement,
    simplement se retrouver, se reposer.
    trompé la vie-Trompé l'ennui
    Se souvenir qu'à deux on est bien mieux.
    Toi sans moi-Moi sans toi...
    C'est simplement trompé la vie.
    Y-L

    Trompé la vie-Trompé l'ennui.

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  • Rien n'est plus doux que l'amour
    Rien n'est plus fort,
    Rien n'est plus grand, rien n'est plus ample
    Rien n'est plus agréable,
    Rien n'est plus riche ni meilleur
    Sur terre ou dans le ciel...

    Thomes Kempis.

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  • Il n'existe dans la vie qu'un seul bonheur:
    Aimer et être aimé.

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  • Le couple heureux qui se reconnaît dans l'amour défie l'univers et le temps;
    Il se suffit, il réalise l'absolu.

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  • Tes mots dissipent tous les soucis du monde
    et me rendent heureuse.
    Ils me sont aussi nécessaires que le soleil
    et l'air que je respire.
    Tes mots sont ma nourriture,
    ton souffle est mon vin.
    Tu es tout pour moi.

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