•  Adaptés à la vie souterraine, les spalax sont sans doute les plus bizarre mammifères européens. Leur corps cylindrique est couvert d’une dense fourrure rase et luisante, leurs yeux sont entièrement recouverts d’une peau velue et leurs pavillons auditifs sont absolument réduits. De plus, ils se distinguent par une grande tête aplatie montrant d’immenses incisives saillant en-dehors de la bouche, et ornée de chaque côté par une bande de favoris raides de teinte claire. Les Rats-taupes creusent leurs galeries souterraines e arrachant les mottes de terre avec les dents, leurs pattes aux griffes développées ne servant qu’à repousser la terre tombée. A l’exception des terriers d’hiver qui peuvent descendre à 2 mètres sous le sol, les autres galeries sont plutôt superficielles et la terre éliminée est généralement repoussée à la surface sous forme de taupinière géantes. Ce curieux rongeur vit dans les Balkans, au nord jusqu’en Hongrie, dans le sud-est de l’Europe et surtout en Ukraine, en Asie Mineure et en Transcaucasie. Il existe de la plaine jusqu’en haute montagne ( 2400m), dans les champs, les prairie, les steppes et les pentes montagnardes. Il ne sort presque jamais de ses terriers et se nourrit surtout des parties souterraines des végétaux, parfois aussi de divers invertébrés. Il accumule sous la terre des réserves considérables pour l’hiver: jusqu’à 15 kg de betteraves, de pommes de terre et de racines. Il ne dort pas, mais il a une activité réduite.
    l-c:150-240mm
    Queue:réduite
    poids:140-220 g
    portées:1 fois par an,1-4 petits
    âge: inconnu.Spalax occidental, Rat-taupe. dans nature NannLeu7

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    •  Un bûcheron venait de rompre ou d’égarer
      Le bois dont il avait emmanché sa cognée.
      Cette perte ne put sitôt se réparer
      Que la forêt n’en fût quelque temps épargnée.
      L’homme enfin la prie humblement
      De lui laisser tout doucement
      Emporter une unique branche,
      Afin de faire un autre manche:
      Il irait employer ailleurs son gagne-pain;
      Il laisserait debout maint chêne et maint sapin
      Dont chacun respectait la vieillesse et les charmes.
      L’innocente forêt lui fournit d’autres armes.
      Elle en eut du regret. Il emmanche son fer:
      Le misérable ne s’en sert
      Qu’à dépouiller sa bienfaitrice
      De ses principaux ornements.
      Elle gémit à tous moments:
      Son propre don fait son supplice.
       » Voila le train du monde et de ses sectateurs;
      On s’y sert du bienfait contre les bienfaiteurs.
      Je suis las d’en parler. Mais que de doux ombrage.
      Soient exposés à ces outrages,
      Qui ne se plaindrait là-dessus?
      Hélas! J’ai beau crier et me rendre incommode,
      L’ingratitude et les abus
      N’en seront pas moins à la mode.
      Jean de la Fontaine.La forêt et le bucheron. dans Fable img_1328-300x225
      photo de José.
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  •  

    J’ai de toi une image
    Qui ne vit qu’en mon coeur
    Là, tes traits sont si purs
    Que tu n’as aucun âge
    .
    Là, tu peux me parler
    Sans remuer les lèvres,
    Tu peux me regarder
    Sans ouvrir les paupières.
    Et lorsque le malheur
    M’attend sur le chemin,
    Je le sais par ton coeur
    Qui bat contre le mien.Maurice Careme. d56a618f-224x300

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  •  On conte qu'un serpent, voisin d'un horloger
    ( C'était pour l'horloger un mauvais voisinage)
    Entra dans sa boutique,et, cherchant à manger,
    N'y rencontra pour tout potage
    Qu'une lime d'acier qu'il se mit à ronger.
    Cette lime lui dit, sans se mettre en colère:
    Pauvre ignorant! Et que prétends-tu faire?
    Tu te prends à plus dur que toi,
    Petit serpent à tête folle:
    Plutôt que d'emporter de moi
    Seulement le quart d'une obole,
    Tu te romprais toutes les dents.
    Je ne crains que celles du temps.
    ( Ceci s'adresse à vous, esprit du dernier ordre,
    Qui, n'étant bons à rien, cherchez sur tout à mordre.
    Vous vous tourmentez vainement.
    Croyez-vous que vos dents impriment leurs outrages
    Sur tant de beaux ouvrages?
    Ils sont pour vous d'airain, d'acier, de diamant).
    Jean de la Fontaine.

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  •  Un baudet chargé de reliques
    s’imagina qu’on l’adorait:
    Dans ce penser il se carrait,
    Recevant comme siens l’encens et les cantiques.
    quelqu’un vit l’erreur,et lui dit;
    Maître baudet, ôtez-vous de l’esprit
    une vanité si folle.
    Ce n’est pas vous, c’est l’idole
    A qui cet honneur se rend,
    Et que la gloire en est due.
     » d’un magistrat ignorant
    C’est la robe qu’on salue »
    Jean de la Fontaine.

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  •  Les femmes, c’est comme les artichauts:
    le coeur est sous les poils.

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  •  L’âge mûr de l’homme s’apparente à celui des poires.
    Dans les deux cas , c’est la queue qui lâche.

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