•  Mon ami le singe est venu ce matin, il avait dans son panier un tas de belles bananes. Tiens me dit-il, j’ai pensé que cela te ferais plaisir. J’en ai tellement en ce moment que vois-tu je préfère t’en donner que de les perdre. un bon gros rire accompagna ses paroles.


    Puis, arriva mon amie la belette,  » dis voir, j’ai ramassé ce matin beaucoup de mure pour faire une confiture, mais j’ai été trop cupide et j’en ai pris de trop. Je préfère t’en donner plutôt que de les perdre.

    En veux-tu? ». Oui bien sûr cela me fera un bon pot de confiture. Arriva ensuite mon ami le castor qui tout penaud me dit : » Ecoute ce matin j’ai rongé mon arbuste comme je le fais en ce moment pour agrandir ma maison. Mais bêta que je suis, j’ai cisaillé un petit prunier. Des prune du coup j’en ai de trop, et, j’ai pensé à toi, en veux tu?.

     


    Oui bien sûr que j’en veux, merci à toi ami castor. Puis arriva tout trottinant  monsieur lapin la tête en l’air et mine de rien. Bien le bonjour m’dame loutre, j’ai pris les carottes de mon voisin et je me suis dit que je pourrais venir te dire le bonjour. Tu as reçu plein de visite ce matin, as-tu eu le temps de faire ta cuisine?

     

    Euh! pas vraiment, avec tous ceux qui sont venus je n’ai pas vraiment eu le temps de faire à manger.  » Allons, allons, si tu venais avec moi, je crois qu’une petite surprise t’attends là au fond de notre champ. Veux tu venir voir!  Oh, tu sais, je ne suis pas vraiment en forme pour sortir, je crois que je vais plutôt rester chez moi, et prendre un bon livre de sieur hibou et me mettre au fond de mon lit bien au chaud.


    Qu’est ce donc que cette bêtise, allons allons mon amie, viens donc voir dehors comme il fait tout doux. Il me prit par la main et tirant et poussant m ‘emmena au fond du champ. Là! Surprise tous mes ami (es) étaient présent. Un bon feu brûlait de joie, et de bien bonnes odeurs emplirent mon nez délicat.

     

    Alors , d’un seul coup mon coeur chanta. Libre de nouveau, débarrasser de cette chape de plomb qui l’envahisser . Il y avait sur place, belette, souricette, singe, castor,hibou,lapin, petite hulotte, mère alouette,hirondelle chantante, pie criarde, et tous les autres ami(es) de la forêt.



    Tant de bonne humeur me fit monter les larmes aux yeux, et tous se mirent à chanter ( faux pour la plupart, mais on ne dira rien.)et rien que pour moi le festin fut bientôt servi. Avec amour et joie, je leur dit: ami ce repas je le prends avec vous tous et toutes partageons car c’est le repas de l’amitié.

    Soudain, maître renard se manifesta: dites moi donc, une place pour moi, est ce qu’il y en a une? Murmure dans la foule… Mais hibou joyeux lui dit:  » des tours et des tours bien souvent méchant tu nous joue. Mais aujourd’hui c’est la fête de l’amitié, ne te goinfre pas, car le repas et pour nous tous.

     

    Viens donc ici maître futé, on vois bien que tu n’as rien ammener. Et pourtant si! Il avait mis de côté Un bon gros morceau de miel que les abeilles lui avait confié, afin que cela soit leur partage de l’amitié. Ainsi, je me rendis compte que je n’étais pas aussi seule que je voulais bien le croire.

     

    Et, qu’il me suffisait  d’ouvrir mon coeur pour tout voir. Ce que je ferais désormais. La journée fut si belle que l’on se promis de recommencer l’année prochaine.

     


    Ainsi se termina la journée de l’amitié.
    Y-L
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  •  

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    L’automne arrive et je vous conte son  combat.
    J’étais là à la regarder, j’avais beau lui envoyés les pires cauchemars possible; la voire sourire malgré cela me donnait envie de vomir.
    Comment une petite personne, chose, machin, pouvait gardé en elle un esprit saint, une envie de vivre…et garder le pouvoir d’aimer!
    J’avais été envoyer pour soustraire de cet enfant, l’envie de vivre…j’en souris encor à la pensée que j’eus lors de mon affectation.
    Une sensation de plaisir m’envahit dès que Bartémis me désigna pour cette mission, je regardais avec satisfaction les autres réservoirs et leurs propres missions. Trizia, la grande, la beauté, la légende des Tréziens eut l’ultime mission d’envahir les rêves des Zanazians, peuples faibles et vivant dans les rêves les plus puissants qui soient.

    Dirigeant leur monde uniquement par les rêves et n’ayant aucun dérèglement majeur sur Zanalias.Immense planète possédant un sol d’une richesse immense, de l’eau à profusion, des terres fertiles et surtout de nombreuses vies…qui pour nous se révèlent vitales.Elle hoqueta d’indignation, fronça ses mandibulles tubuleuses et rétracta plusieurs de ses griffes empoisonnées.

    Signes évident d’une très grande frustration de ça part, mais, comme nous tous, elle ne pouvait qu’obéir aux ordres de Bartélémis. Je fus déçue je l’avoue, car elle a quand même une très grande réputation, des ombres néfastes à défendre. Et, j’aurai aimé la voir se vendre aux aux vieux.


    A croire que la très grande Trizia avait belle est bien subie une grande défaite, lors de sa dernière mission. Juste réprimande des Ombres, ou simple mise à niveau! Personne ne peut poser la question au Maître, cela, ne se fait pas. Le travail va commencer et la planète subira des dommages.

    Les Ombres sont sans pitiés, elles traquent et offrent le repas à leur fidèle compagne ou compagnon….à suivre.-Y-L


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  • Impuissant face  cette menace, je me  tus, ne sachant que dire.

    Puis, une voix dans ma tête se fit entendre et elle parla par ma bouche:
    _" Terkerden, tu as perdu sur tout les fronts,

    le loup blanc va vivre, car nous sommes en lui.
    Tu n'as pas empoisonné son sang et nous allons bientôt lui rendre sa liberté;
     mais avant tu dois nous voir car ceci est la revanche du loup blanc.
    Plusieurs lumières sortirent de mon corps et je me senti las.
    Les lumières se transformèrent en six personnages, et,  au milieu...il y avait la princesse.
    Le Terkender vomit un flot d'injures infectes, une bile verdâtre sortit de ses lèvres.
    un ricanement indescriptible résonna un instant; puis, ses yeux devinrent vitreux et son enveloppe se désagrégea devant mes yeux exorbités.
    Doucement les six vinrent vers moi et lentement, ils posèrent leur main sur tout mon corps.
    Une douce chaleur m'envahit, un renouveau de force jaillit en moi et je me sentis plus puissant qu'avant, c'est avec respect que je les regardais.
    Ils me sourirent et disparurent sans aucune parole.
    Après ce que je venais de vivre, l'orage qui grondait de plus en plus deversa sur moi sa pluie bienfaisante... me lavant du sang séché et nauséabond.
    Je restai là un bon moment savourant la force de mon corps, la souplesse de mes membres.
    La vie qui était présente comme un cadeau en moi.
    un rayonnement fulgurant emplit mes yeux et je m'évanouis à bout de force...non pas physique mais plutôt mental.
    Le jour se levait quand je repris connaissance. Une odeur agréable me chatouilla les narines.
    Un pelage, une touffe de poil, un son très doux, une caresse, j'ouvris un oeil.
    Elle bondit, puis traversa la rivière et me regarda d'un air incertain.
    Je me levais et je traversais à mon tour.
    De sa démarche nonchalante elle me précéda. Son odeur me chatouilla les sens. Grondant légèrement, elle prit les devant.
    Elle me ramenait vers la meute, là c'était bien celle que j'avais choisis, pas de doute,  alors je fis la course avec elle sentant le vent dans ma fourrure, mes muscles qui répondaient, mes pattes fortes qui dessinaient dans la terre les traces d'un loup qui n'était plus solitaire.
    Je ne cherchais pas à la dépassé, je voulais juste la suivre et je l'aurai fait si elle n'avait ralentit et pris le chemin de la grotte au loup.
    Vieux loup était là ainsi que la louve grise, ils m'attendaient.
    " Sage es-tu loup blanc, tu as su voir avec ton esprit, non avec tes yeux.
    _ Oui, loup solitaire déclara louve grise, cela m'a sauvé la vie.
    _ Bien  pour nous il est temps de partir, ton père et ta mère t'attendent à la l'ancienne grotte, tu as le temps et puis je crois qu'une jeune louve en a assez de t'attendre. Alors rejoins là et fonde une belle et grande famille.
    Vieux loup et louve grise s'en allèrent nous laissant seuls.
    Je ne vous conterais pas ce qui se passa ensuite, car cela ne se fait pas. Nous les loups, nous sommes sages et pudiques, notre vie nous appartient.
    Sachez que Briseduvent m'a donné six beaux louveteaux, deux femelles et quatre mâles. Un seul possède les yeux bleu, il sera sans doute le prochain loup solitaire et il suivra ses propres aventures.
    Nous vivons à l'Ouest de la grotte de mon enfance, quelques jeunes nous ont rejoint. Père en a été heureux, il reste le chef de sa meute et je suis le chef de toute les meutes. Mon regard se pose sur eux, lorsqu'il y a de gros soucis, ce qui n'est pas le cas en ce moment, chacun à sa place et chacun respecte cela.
    Notre Reine est venue avec les six, ce fut un merveilleux moment. Son aventure  à elle n'est pas terminé et vous lirez son histoire dans le livre de sa légende.
    Je vais ici fermer la page de la mienne, celle  du loup blanc solitaire appelé Blankâlika.
    Y-L

    Loup solitaire.

     

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  • _Tu te trompe Loup, je ne suis pas Rainclair, du moins pas celui que tu connais. Ma force est supérieure à la tienne Loup blanc; il n'y a que ton regard qui me fasse tremblé, tes yeux rouge ne sont pas communs.
    Je croyais qu'ils étaient bleu?
    _Oui, ils  le sont  quand mon esprit est libre de tous soucis, mais là... tu es aller trop loin. Tu as voulu forcer ma compagne, tu l'as voulu pour toi...sans lui demandé ce qu'elle voulait elle...tu as outrepassé les règles de la meute.
    _ regarde moi Loup blanc, je ne suis pas un loup, je suis un homme qui prend l'apparence d'un loup...pour pouvoir me déplacer rapidement et ne pas être pris par les hommes de la race blanche.
    _Et tu t'es dit ...je suis ici chez moi, j'ai le droit de faire ce que je veux? C'est cela Rainclair!
    _Mon non est Breskamon dernier mage noir de la citée de l'île des Brumes et je vais te tuer, toi, le dernier Loup blanc solitaire. Oui! je sais qui tu es. Ne pense tu pas que ce dernier combat ce devait d'être pour une belle?
    _ Non! Si tu avais eu un sens de l'honneur comme la plupart des hommes des îles des Brumes, tu aurai cherché le combat devant la multitude...pour qu'ils puissent  te voir me vaincre facilement; chose que tu ne feras pas, car c'est moi qui vais te faire mordre la poussière et tu ne te relèveras pas.
    _ Que de paroles Loup, que de paroles.
     Alors un bruit effrayant nous surpris tous les deux et une masse énorme surgit et bondit croc retroussés, babines relevées sur le mage noir qui se retrouva étouffé, écrasé sous le poids. Mon ami l'Ours se souleva un peu et j'entendis le fracas d'os brisés. un gargouillis, un râle, l'Ours se releva et s'enfuit sans se retournée.
    Je regardais et j'eus un haut le coeur, car le mage avait la gorge en bouilli, mort.
    Je repris forme de loup puis je poussais un long cri celui de la mort et j'eus des échos, puis des bruits de plus en plus proche et la meute était là; Briseduvent aussi ,faible mais vivante.
    L'horreur que je vis dans ses prunelles me fit froid, alors je m'assis sur la mousse et je les regardais tous les uns après les autres.
    - Voici le mage noir Breskamon, connu sous le nom de Rainclair.Ce qu'il voulait s'est vous anéantir et me vaincre. L'Ours mon ami, m'a évité le combat déloyal que ce mage voulait. Je n'ai pas tué ce félon, car, ce n'est pas lui mon véritable ennemi...mais je le trouverai un jour. Voila, il a la forme d'un homme alors nous devons l'emmener auprès des hommes pour qu'ils en fassent ce qu'ils veulent.
    Je vais appelé les amis aigles, eux feront le nécessaire.
    Après quelques heures, deux aiglons apparurent, ils venaient de la part de la princesse, ils regardèrent l'homme étendu et un sourire éclaira leur visage fatigué.
    _ Il n'est pas le dernier, même s'il te l'a dit ami Loup. Celui-ci n'était qu'un des petits mages de l' île des Brumes, celui qui es le dernier tu le reconnaitra et personne ne le combattra, que toi.
    Nous allons emmener ce triste personnage et vous Loups ne vous laissez pas aveuglé par de fausse preuve, regardez donc sa gorge et voyez,là! Ce sont bien des crocs d'Ours et non de Loup...de même que cette marque sur sa poitrine relève plus de la force d'une patte d'Ours de celle d'un Loup.
    Loup solitaire n'est pas un assassin, ni un traitre. Il a combattu à nos côtés et il nous a rendu un immense service. Il ne peut vous en parler, ni nous, cela concerne la Montagne Sacrée.
    Soyez fier de votre race, adieu.
    Dans un grand bruit d'ailes ils s'envolèrent et disparurent. Des nuages venant du Nord s'approchaient de plus en plus, un orage se préparait. Chacun partis vers ses petits ...qui vers ses propres occupations.
    Seule resta Briseduvent... avec sa nonchalance elle traversa la rivière, le regard de côté, une invitation?
    Surpris et perplexe je la regardais, elle s'assit sur l'autre rive et attendit- ne sachant que faire, je regardais de droite et de gauche; puis je me lançais, je traversais à grandes foulées et en un instant je fus à ses côtés.
    _"Bien Loup solitaire! Tu attendais une invitation plus implicite pour venir me voir"?
    _ Non, mais je voulais être sûr que c'était moi que tu voulais voir.
    _ Et là tu es sûr que c'est de toi dont j'ai besoin!
    _ eh bien...à vraie dire, je ne sais pas... nous pouvons en discuté  ,non?
    Avec un rire de gorge elle se  leva et me fit signe de venir avec elle. Est ce que cela était raisonnable!Il me restait une mission à accomplir. un mage plus puissant à découvrir et la bataille pourrait être.
    Soudain un doute me prit...que m'avait dit le vieux Loup solitaire! Le souvenir me revint (" Fais attention aux jeunes louves à celles qui te font perdre la tête, celles là sera.")oui- c'était ça... en y regardant et surtout en y repensant, je compris mon erreur. Ma Briseduvent ne m'aurait pas demandé de la suivre loin de la meute en sachant qu'il y avait encore un traître à l'affut.
    Avec prudence...je m'avançais vers elle puis je m'assis à la manière d'un sphynx ou plutôt je m'allongeais à la manière du sphynx, puis la dévisageant de façon explicite pour un Loup, je lui fit voir qu'en fait j'étais le mâle dominant et pas elle. Elle gronda puis revint lentement vers moi.
    Tous mes sens en éveils j'attendis, sûr d'une attaque à tous moment...alors que j'allais lui parler; elle bondit crocs découverts long de huit bon centimètres, trop pour un loup même en bonne santé.
    Ses yeux rougeoyant de haine, elle bavait, poil hérissé. Je fis un bond de côté, elle revint à la charge, cherchant ma gorge puis brusquement, brutalement, un éclair l'onde de feu me brûla l'épaule et je poussais un cri.
    Je n'avais plus le temps de jouer, sinon, c'est ma vie que cette créature allait me prendre.Alors, je fus en un instant le Loup Blanc de la légende, blanc de poil, tache noire ... yeux brûlant, rougeoyant de deux fois ma propre taille qui était déjà pas si mal.
    Elle s'arqueboutta, prenant appui sur la roche qui dominait la rivière, fine stratégie, car je me trouvais en contre bas par apport à elle.
    De nouveau un éclair, mais là j'étais prêt. Je sentis le déplacement de sa force, celle qu'elle voulait combinée afin de m'envoyer une décharge et celle-ci était deux fois plus puissance que la précédente.
    Ainsi c'était ici qu'aurai lieu mon ultime combat, seul avec un être qui ressemblait trait pour trait à celle qui emplissait mon coeur!
    Cruel cette destiné que la Princesse m'avait réservé. J'en douté moi-même, puis une force envahit mon corps et je n'étais plus seul.
    Les forces étaient à égalités et j'en fut heureux, enfin la bataille pouvait commencé.
    Elle fut âpre, brûlante, déchirante,

    (les cris devaient s'entendre à des lieux à la ronde, les hurlements aussi) nous nous battîmes à grands coups de crocs , de pattes, de griffes...mon poids m'étant d'un grand secours je l'avoue- puis profitant d'un moment d'inattention de sa part- je lui tranchait le jarret droit puis le gauche, privée de ses pattes elle chercha à m'attendrir par ses gémissements et son regard redevenu si doux.

    Mais les blessures cuisantes que je ressentais furent là pour me donner la force de lui tranchée la gorge.
    Un sang chaud, épais noirâtre et nauséabond envahit ma gorge.
    Empoisonné, son sang n'était que poison, je crachais, toussais, vomis le plus que je pus. Ses yeux presque terne me fixèrent avec délectation et là devant mes yeux ébahit ...
    elle se transforma en un homme brun rouge de forte taille, des rides pleins son visage et des tâches sur ses mains. Un ricanement sanglant sortis de sa gorge puis je l'entendis faiblement, mais j'entendis quand même ses paroles.
    -"Tu espère vivre Loup? Alors je vais te dire un dernier secret...moi le Prince des Brumes éternelles, trancheur de vie, serviteur de la Reine Noire, je viens de t'empoisonner .
    Le sang qui circule dans tes veines t'empoisonne lentement.
    Je vais mourir en cela tu as gagné et ta tâche, la dernière est accomplit.
    Mais...la mienne aussi, je t'ai eu, non!
    Tu as cru voir ta beauté! Dis toi qu'elle ne sera jamais ta compagne Loup Blanc
    ( un gargouillis atroce sorti de sa gorge, il s  'étouffait, mais il continua quand même), dans un instant je vais mourir, mais tu vas me rejoindre dans deux jours...
    oui Loup, tu as deux jours devant toi.
    Que vas tu en faire?

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  • Je m'approchais alors du ruisseau -rivière et je regardais ma belle, elle me toisa du regard fit demi-tour et s'enfuit vers les siens.

    Moi je restais assis là à attendre sachant que la meute serait là dans quelques minutes-et oui- c'est comme ça. Ils vinrent du plus vieux aux plus jeunes, tous voulaient me voir, moi le Loup  Blanc.
    A la tête de la meute je vis mon père et là je sus qu'il était vraiment temps que je rentre.Les jeunes le talonnaient d'une façon injurieuse, alors de colère je hurlais.
    Ils stoppèrent , mais mon père continua à s'avancer vers moi, sans peur qu'il était...son beaux regard voilé, ses poils du museau blanchit...son corps encore trapu avait perdu de sa force cela se voyait à l'oeil nu.
    Il continua d'avancer prêt à me montré qu'il était le chef de cette meute. Je le laissai approché et lorsqu'il fut à un bond de moi...je bondis et mis ma patte sur sa tête babines retroussées.
    Il s'arrêta net et j'en profitais pour faire un bond de côté, puis...je vins doucement vers lui- grand majestueux,plein de force vive en moi et là...il me reconnu.
    De joie il glapit comme les jeunes, il me sauta dessus me renversant de moitié et voulut me mordre l'oreille, mais là...je ne le laissais pas faire et c'est moi qui lui mordit l'oreille; Alors il se soumit et vint se placer à ma gauche.
    Les autres étaient restés en arrière et avec avidité avaient regardé ce début de combat.
    Certains furent satisfait de voir que leur chef n'avait rien, mais les jeunes eux n'étaient pas content et je sus que je devrais combattre pour pouvoir guider les meutes de Loups.
    Vaincre ou se laisser vaincre-voir mourir-mais je n'en avais pas l'intention.
    Le règlement se fit aussitôt, jeunes Loups stupides qui n'ont pas laissé partir les mères et les plus petits.
    Cela raviva ma colère et le combat fut  une rapide victoire...clopin-clopant, nous nous escortâmes mutuellement et là je découvris pour la première fois l'antre de la grande tanière-celle qui avait hébergée des milliers de meute avant la nôtre.
    Un profond respect m'envahis ; puis je vis ma mère, elle était blessée...sa patte gauche suintée un mauvais pue.
    J'allais vers elle et tout en grondant je lui léchais la babine, je la soutins et père vint pour faire de même.
    Dans l'immense grotte je choisis l'endroit le plus sec le plus chaud et je fis comprendre qu'il fallait plus de litière et des herbes et qu'il fallait faire très vite car l'hiver arrivait à grand pas.
    Les soins ne me prirent pas longtemps et je demandais un conseil chose qui me fut accordé.
    Alors nous sortîmes de la grotte et nous allâmes plus haut au sommet de notre  mont. Je pris soin de me plaçait dos à un arbre et je fis comprendre à père d'en faire autant
    Alors les anciens arrivèrent, les premiers puis les plus jeunes (  de trois ans). les Louves étaient restées dans la grotte. J'appelais les jeunes Louves afin qu'elles participent à ce conseil et je fis bien. Des yeux s'écarquillaient de déplaisir, mais aucun Loup ne parla. Quand tous furent là, je leur demandais s'ils me connaissaient...la réponse vint spontanémment
    -Oui, tu es Kam le Loup Blanc solitaire, fils de notre chef, fils de notre mère.
    - Savez-vous aussi qu'à partir de ce jour, je suis votre chef et c'est pareil pour toutes les autres meutes de notre territoire?
    des murmures indistinct...
    - Je n'aime pas comprendre, je veux savoir ce que vous vous dîtes, alors que cesse ce  bruit inintéressant.
    Je dis cela sèchement afin d'asseoir mon autorité rapidement. Je devais le faire et vite, mon futur adversaire n'était plus très loin maintenant.
    En fin de compte je fus accepter et même honorer. J'aurai cru la chose plus difficile...mais il est vrai que j'avais une taille de plus que le plus grand des Loups de la meute et cela de chaque meute...ça aide,non!
    il fut définit ce qui suit: Chaque clan gardait son chef de meute...et chaque chef de clan se devait de me rendre compte toutes les demis-lune.
    S'il y avait un conflit, il se réglerait entre les chefs de meute...voir entre ceux qui avaient enfreins les règles de la meute. En dernier ressort, c'est moi qui déciderait du bannissement ou de la mise à mort...un rappel douloureux des anciennes meutes, mais qui n'avaient plus cours aujourd'hui.
    On ne tue plus les Loups, on les chasse hors le territoire. La neige arriva vite et il fallut chasser plus loin que d'habitude. Chacun devait ramené une proie pour pouvoir nourrir tous le monde. Cet hiver là ce passa bien. Très peu de mort parmi nous, quelques uns dans les meutes des Basses-Terres mais l'hiver prochain sera mieux préparait.
    A l'avenir nous ferons des réserves comme le font les deux pattes et les Ours ou les Ecureuils, voir les Marmottes et bien d'autres encore.
    Le printemps arriva, mon père tomba malade de la fièvre. Il mourut peu de temps après les premières feuilles...j'étais donc le chef de meute et je devais me trouvé une compagne.

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  •  
    Quand tu m'as trouvé errante dans la vieille forêt, je croyais que tu allais m'agresser.
    Mon courage lentement s'en aller loin de moi, et j'étais prête à défaillir.
    Ton sombre regard m'hypnotisait, j'étais transi de froid et de peur.
    Mon coeur fit un bond et le cri d'effroi qui sortit de ma poitrine sembla résonner
    dans l'immense forêt. Tu ne bougea pas,tout ton corps prêt à l'attaque, pourtant je savais que ce n'était pas contre moi...Une odeur désagréable arriva jusqu'à mon cerveau, passant par mon nez délicat, l'horreur se mélangea à la peur.
    Quelque chose d'énorme, quelque chose sans peur, quelque chose d(affamé de blessé, ce quelque chose en avait après moi.
    Alors pourquoi toi, tu restais là, près de moi? Je ne comprenais pas, mon instinct  me disait que je pouvais avoir confiance en toi, plus qu'en l'autre, que le choix était fait.
    Rien n'y personne en ce jour ne pourrais me porter secours. En ce jour, j'allais mourir.
    Mon coeur battait la chamade, les poils de mes bras de mon cou étaient dressés, la sueur dégoulinait dans mon dos. Peur,frayeur, mon besoin de hurler devint plus fort...
    et quand ton corps souple et doux se colla contre ma jambe, je crus que j'allais défaillir.
    Tes yeux me fixèrent et j'y lu de l'amour. -De l'amour pour moi?
    -Oui, c'était bien cela de l'amour,alors je repris confiance, je me cramponnais à ta fourrure, ton corps si chaud .je cherchais l'autre, mais d'un coup de museau tu me fit comprendre mon erreur.
    J'étais en sueur, mon odeur était forte, tu m'entraîna au bord d'une petite rivière, tu y entra tout en me fixant de tes prunelles sombres.
    Je te suivit et l'eau glaciale fit descendre ma température, je m'enfonçais en elle, noyant ma robe et laissant l'eau fraîche nettoyée la sueur qui s'attachait à mon corps.
    Toi tu me fixais toujours mais en plus tu avais dans ta gueule des feuilles odorantes et j'en fus ravie. Celle-ci allaient trompées l'odorat de notre agresseur. D'un hochement de ta belle tête je compris que par ce cadeau, tu m'offrais aussi la vie.
    Que de souvenir en nous que de partage depuis notre première rencontre.
    Nous voyageons encore ensemble, mais tes vieilles pattes souffrent de l'humidité de la région.
    Là, mon coeur de Loup, nous partons demain pour les terres sèches. Ce sera notre dernier voyage. Dans la carriole qui nous emmène, toi sur tes vieilles couvertures, moi assise sur mon coussin, nous nous regardons souvent.
    aujourd'hui tu es loin de moi, ton esprit lentement s'endort, ce n'est pas de froid, les températures sont douces.
    Non, je sais que cette fatigue là, t'entraine vers un lointain pays ou l'herbe est plus verte, ou le Loup y trouve une compagne de vie, ou l'amour vit.
    Oui, je le sais, je t'emmène là ou tu m'as trouvé il y a bien longtemps.
    Oh! Coeur de Loup mon ami, en ce jour tu me quitte...Mon coeur saigne,mais je resterai sereine pour ton bonheur.Après quelques heures de voyages nous voila arrivé. Ton corps à souffert cet hiver, je m'en rend compte. Tu lève haut ta tête et ton long cri trouve son chemin.
    Une larme coule le long de ma joue, solitaire,solidaire, tu hurles, et c'est le lugubre chant aux morts que tu chantes.Loin, très loin, un son identique, O! Mon Coeur de Loup, on a entendu ton appel, ils viennent pour toi.Alors je dépose le corps fragile de Coeur de Loup et je m'éloigne de lui.
    Mes murmures sont autant de chansons qui sont portés par le vent, je m'éloigne, ils sont si fragiles, ils sont si inquiets de nature.
    Je les voies, quatre, cinq, ils chantent, ils me sentent, ils repartent, mais derrière eux, un trois patte reste près du corps.
    je m'approche, il ne bouge pas. je cherche à prendre Coeur de Loup, il ne bouge pas, au contraire, il m'aide, il creuse un gros trou, puis il revient avec des brindilles...je n'ose y croire et pourtant c'est bien cela.
    Le Trois Pattes sera désormais mon ami.
    Après l'adieu , après les larmes, les coups de museaux, les petits cris plaintifs, puis les grognements, je sus que je devais partir.
    Je montais dans ma carriole et Trois Pattes me suivit, alors je fis halte comprenant qu'il me suivrait ou que j'aille. Il grimpa et s'installa aussitôt sur la couverture de mon loup.
    De son regard ambré je sus qu'il était à sa place et qu'il n'en bougerai plus
    J'ai soixante quinze ans aujourd'hui.à chaque perte, j'ai reçu un autre cadeau.
    mon dernier se nomme Oreille noire, il sera le dernier, il est unique. Ne regarder pas l'extérieur, mais regarder l"intérieur, vous serez surprit d'y trouvé de la chaleur, de la bonté, de la joie,mais surtout de l'Amour.
    Mon texte se termine, bonne soirée.
    Y-L

    Coeur de Loup.

     

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