• Une vieille légende.

    Les Marseillais racontent souvent la vieille histoire de la sardine qui bouche le Vieux Port, exemple typique pour eux de quelqu'un qui se noie dans de prétendues difficultés. Or cette légende a peut-être un fond de vérité, selon La Chaire des Curez, un livre d'exorcismes du début du XVIIe siècle retrouvé par hasard dans une ruine de Haute- Provence.


    On y apprend, en vieux français, que l'entrée du port de Marseille a bien été perturbée. Durant six semaines. Par des dauphins ": Environ l'année 1596, arriva une si grande quantité de Dauphins dans le port de Marseille qui infestoient le port, creusoient les Galères et les Vaisseaux et forçoient les Marchands de fermer les Magazins;


    Ce qui occasionna les Marsellois d'avoir recours aux prières de l'Eglise, et de prier le Seigneur I.F.Bondini, pour lors Evesque de Cavaillon  et après  Archevesque d'Avignon ( leur Evesque estant absent) d'aller à Marseille pour exorciser ces Dauphins..."


    l Evêque de  Cavaillon une fois arrivé, commença par enquêter sur les  dommage causés par la présence des dauphins, puis, comme les mammifères ne semblaient pas décidés à s'en aller, il pratiqua l'exorcisme prévu.


    Une heure plus tard, tous les dauphins avaient libérés le Vieux Port qu'ils avaient occupé pendant plus d'un mois et demi.
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  • Des tuyaux pour reconnaître les goélands et mouettes nicheurs de Bretagne. Prenez des jumelles et armez-vous de patience...



    Mouette rieuse: ( Larus ridibundus)
    Facilement reconnaissable à son capuchon brun chocolat porté en plumage nuptial. Rémiges primaires blanches. Bec et pattes rouge vermillon. L. 39 cm environ: 99 cm, poids 300 grammes. Niche en colonies sur les lacs et les étangs. Gagne les côtes en hiver.  



    Mouette tridactyle: ( Rissa tridactyla)
    Oiseau blanc avec un manteau gris cendré. Bec jaune pâle et pattes noires. L: 43 cm, environ: 100 cm. poids 380 grammes. Déjà nicheuse en 1835 au Cap de la Chèvre et au Tas de Pois sur la presqu'île de Croson, ainsi qu'au environ de Douarnenez, la mouette tridactyle se reproduit à la pointe du raz à partir de 1875. Elle s'installe aux Sept îles, aux Cap Sizun et Frehel à la fin des années  1930 et revient à belle-île, limite méridionale de l'aire de distribution, à partir de 1971.



    Goéland argenté. ( Larus argentatus).
    Le plus commun. Tête, corps et queue blanches, manteau gris bleuté. Pattes rose pâle. Rémiges primaires terminées de noir et portant deux taches blanches aux extrémités. Cris puissant et variés, du miaulement aux grands cris d'allégresse. Les jeunes, appelés grisards, ont un plumage gris brun pâle qui s'éclaircit progressivement pendant les trois ou quatre premières années. L:55 à 65 cm environ:130 à 150 cm, poids 850 grammes. Après quelques années d'absence, le goéland argenté se réinstalle aux Sept îles en 1913.




    Goéland brun: ( Larus Fuscus).
    Même taille que le goéland argenté, mais avec un manteau noirâtre, L: 50 à 60 cm environ: 120 à 140 cm, poids 800 grammes. Ressemble au goéland marin en plus petit. Taches blanches à l'extrémité des ailes, pattes jaunes. Seul goéland migrateur nichant en Bretagne.




    Goéland marin: ( Larus marinus).
    Le plus grand de nos goélands. l 72 environ 160 cm, poids 1500 grammes. Tout blanc sauf manteau noir, avec bord postérieur de l'aile blanc. Tache blanche à l'extrémité de l'aile. Pattes rose pâle. Comme chez le goéland brun, et le goéland argenté, tâche rouge orangé à la pointe de la mandibule. Vol puissant, grands battements d'ailes. Voix grave et rauque. a niché pour la première fois en Bretagne sur l'île Rouzic en 1925.

     
     


    Pétrel fulmar.( Fulmanus glacialis)
    Un vrai faux goéland. Ressemble beaucoup au goéland bien qu'appartenant à l'ordre très diffèrent des procellariformes ( albatros, puffins, pétrels) L: 45 cm, environ: 110 cm, poids 800 grammes. Vol rapide, rasant les flots en se balançant d'une aile sur l'autre. Narines tubulaires sur le bec, aspect trapu, ailes raides et étroites. Venu du Nord de l'Islande, le Pétrel fulmar s'est installé aux Shetland en 1878, en Ecosse en 1920, en Grande-Bretagne en 1916 et aux Sept îles en 1960.
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  • Bien connu des Amérindiens, le pavot de Californie ne fait son entrée officielle dans le Nouveau Monde qu'au  19 ième siècle, grâce à une expédition russe. En 1815, le Rurik prend la mer sous les ordres du Lieutenant Otto von Kotzebue. Officiellement c'est la toute première expédition russe à but scientifique. En fait, il s'agit de trouver un passage vers le Pacifique par le Grand Nord. A son bord, deux scientifiques, L'Allemand Adelbert von Chamisso, reconnu comme poète, est engagé en tant que naturaliste, géographe, géologue, météorologue etc...


     

    Le deuxième, Johann Friedrich Gustav von Eschsoltz, médecin et zoologiste estonien ( donc russe à l'époque). Cette expédition dans le Pacifique plus tardive que celle de de Cook, de Bouguainville ou de La Pérouse, reste moins connue. Pourtant, elle permis la découverte, par Chamisso, du côté de San Francisco, du fameux " californica poppys", autrement dit du pavot de Californie, en latin Eschscholzia californica.

     

    Chamisso le nomme en l'honneur de celui qui est devenu son ami et qui décrit la plante pour la première fois, Eschescholtz. Ainsi, après les Amérindiens qui connaissaient ses vertus médicinales, le délicat pavot se fait adopter par le Nouveau Monde comme plante d'ornement, et devient une star. En 1895, certains proposent qu'une loi officialise ce statut de symbole ( Elle est devenue la fleur emblématique de la Californie) Mais aucune suite, n'est donnée. Ils recommancent en 1899 le gouverneur, Henry Gage ne montre guère d'enthousiasme. Il faut attendre que Mm J.G.




    Lemmon ( Sarah Allen Plummer), professeur, s'empare du dossier en mai 1901 et appuie la proposition lors du Pacific States Floral Congress. Grâce à son intervention, le 3 mars 1903, le Oakland Evening Enquirer titre enpremière page:" The golden poppys is our emblem",  en attendant qu'en 1973, un amendement à la loi finisse de couronner ce pavot en désignant " Californica Poppys Day" le 6 avril de chaque année.



    Ce jour-là, dans les écoles publiques, on encourage lors de cours, à faire des 
    exercices spécifiques pour célébrer le pavot de Californie, les plantes indigènes, leurs vertus, on parle conservation des plantes sauvages ou encore des ressources naturelles...on devrait en prendre de la graine, hein!
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  • Respirez! Des senteurs agréables vous font oublier, l'espace d'un instant  que, nous sommes en Basse-Normandie. Le sol sec et bien ensoleillé offre des conditions propices à des espèces particulièrement adaptées, telles que le Thym serpolet, l'Origan, et l'Hélianthème.



    Pour limiter leurs pertes en eau, ces plantes peuvent avoir, comme l'Hélianthème, de petites feuilles vernissées sur le dessus et garnies de poils au-dessous. Sur le côteau, des sources affleurent. leur présence est indiguée par les saules et les grandes prêles.
     


    Ce milieu convient aussi à des plantes plus rares. Les Orchidées trouvent là un milieu propice. De plus, la présence d'un champignon microscopique leur permet de germer et de se développer. Leurs fleurs ont toutes trois pétales dont un particulièrement développé: le labelle.


    Ce Labelle fait office de piste d'atterrissage pour les insectes pollinisateurs.Il y a: La Gymmaderie moucheron, l'Orchis pyramidal, l'Orchis grenouille, l'Orchis de Fuche , L'Ophrerys abeille et , La Platanthère verdâtre.
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  •  Les entomologistes ont identifiés jusqu’ici 60 000 espèces d’insectes dans la forêt Amazonienne. D’après Folha Online, le nombre d’espèces encore inconnues est évalué à 180 000. Une vingtaine d’entomologistes se trouvent actuellement dans cette région. Des statistiques récentes( année 2007) révèlent qu’ils identifient et décrivent en moyenne 2,7 espèces par an. A ce rythme, il faudrait environ 90 générations d’entomologistes travaillant 35 ans chacun, soit un total de quelque 3300 ans, pour identifier toutes les espèces! Cela vous interpèle

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  •  Des chercheurs japonais sont en passe de changer la mauvaise réputation du moustique. Responsable du paludisme ou de la malaria, il pourrait devenir la principale cause de sa disparition. Par une manipulation génétique, les scientifiques ont en effet implanté dans une certaine espèce de moustique le remède à ces maladies. Il pique, il soigne, et c’est  gratuit!

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  •  Une araignée unique et mystérieuse...
    Pour l’instant, on en a trouvé une, et on ne sait rien d’elle. Les spécialistes sont d’accord pour dire qu’elle appartient à la famille des mygales, bien qu’elle soit toute petite, puisqu’elle ne mesure que trois (3) centimètres. C’est la seule à présenter un dos blanc. Elle vit en Australie; c’est là qu’elle vient d’être découverte. Pour le reste, Mystère…

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